Quelques heures après l'accord intervenu au sein de l'Eurogroupe, mercredi, Guy Verhofstadt a redit tout le mal qu'il pensait de la façon dont les 19 membres de la zone euro avaient géré, jusqu'ici, la crise grecque. Pour mener l'exercice, le chef de file des libéraux et démocrates (ALDE) au Parlement européen s'était entouré de trois personnalités très impliquées dans le dossier : l'eurodéputé français Jean Arthuis (qui, fin mars, a mené une mission du Parlement européen à Athènes), Stavros Theodorakis (leader du petit parti centriste To Potami) et Miltos Kyrkos (eurodéputé grec).
Le quatuor avait quelques munitions pour démonter l'action de l'Eurogroupe : un état de la situation et de la mise en œuvre des réformes imposées au gouvernement Tsipras depuis l'été 2015. Réalisée par l'Institute for Regulatory Policy Research (basé à Athènes), cette analyse - telle qu'interprétée, en tout cas, par MM.Verhofstadt, Arthuis, Theodorakis et Kyrkos - est cinglante.
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