
Neuf mois après l'accord au forceps entre la Grèce et ses créanciers sur un plan d'aide de 86 milliards d'euros, les dissensions persistantes entre Athènes, l'UE et le FMI, reviennent sur le devant de la scène.
Le gouvernement d'Alexis Tsipras rechigne à envisager des réformes supplémentaires voulues par ses créditeurs, accentuant la pression autour de la tenue rapide d'une prochaine réunion européenne.
Voici les principaux points sur la table des négociations:
Troisième plan d'aide
Conçu le 13 juillet 2015, le plan de sauvetage de la Grèce, le troisième depuis 2010, prévoit des nouveaux prêts d'un montant maximum de 86 milliards d'euros d'ici à août 2018, en échange de réformes fiscales et sur les retraites de la part d'Athènes qui devrait permettre d'économiser quelque 5,4 milliards d'euros.
Au départ, seuls les Européens avaient assuré qu'ils financeraient ce plan, le FMI ayant repoussé sa décision à plus tard.
Jusqu'ici, la Grèce a reçu 26 milliards d'euros sur les 86 promis. A l'issue d'une première évaluation par les créanciers (UE et FMI) des réformes entreprises par Athènes, initialement prévue pour l'automne, la Grèce devait...