Les quotas imposés successivement par les pays des Balkans aux migrants qui arrivent en Grèce pourraient faire « qu'entre 50 000 et 70 000 personnes » pourraient être « prises au piège » dès le mois de mars,a déclaré Yannis Mouzalas, le ministre de la politique migratoire, qui s'exprimait sur la chaîne Mega. Près de 22 000 personnes sont actuellement bloquées sur le territoire grec, notamment à la frontière avec la Macédoine.
La Grèce reste la principale porte d'entrée de l'Europe pour les personnes en provenance de Syrie, d'Irak ou d'Afghanistan. La frontière terrestre avec la Turquie a été fermée en 2012, le flux de migrants passe essentiellement aujourd'hui par la mer, une traversée souvent périlleuse. Au moins 100 000 personnes sont arrivées en Europe depuis le 1er janvier, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), dont la majorité ont traversé la mer Egée depuis le début de l'année (321 y sont mortes noyées).
L'OTAN a proposé un plan de lutte contre les organisations de passeurs qui pourrait, selon Athènes, réduire le flux de migrants de 70 %. En attendant, dépassées par l'afflux, les autorités grecques ne parviennent...