Athènes accepte la présence du FMI pour le plan d'aides. Les Européens demandent des précisions sur la réforme des retraites.
Parmi leurs bonnes résolutions pour 2016, il faut croire que les grands argentiers de la zone euro se sont engagés à ne plus se déchirer sur la Grèce. Le nouveau plan d'aides à Athènes n'a pas suscité, ce jeudi lors de l'eurogroupe, de déclarations fracassantes. Mieux, un certain apaisement est à l'?uvre, comme en témoigne le fait que la Grèce ne fasse plus du FMI un épouvantail.
Le ministre grec des Finances Euclide Tsakalotos «?m'a confirmé que le gouvernement grec accepte que le FMI soit inclus dans le processus?», a ainsi expliqué au début de la session Jeroen Dijsselbloem, le président de l'eurogroupe. Il y a moins d'un mois, Aléxis Tsípras disait pourtant encore qu'il ne voulait plus revoir les experts du Fonds à Athènes. Mais il a du plier devant les demandes impérieuses des Etats européens qui n'imaginaient pas mener le nouveau plan d'aides de 86 milliards sans l'aide du FMI. Ce dernier n'est toutefois pas encore officiellement engagé dans le processus puisqu'il conditionne sa participation à plusieurs mesures, notamment...