Le FMI a jeté un froid sur les discussions entamées lundi à Athènes entre la Troïka et le gouvernement grec. Alors que les représentants des créanciers de la Grèce tentent laborieusement de faire avancer les négociations sur le plan d'aide promis au pays le 13 juillet dernier, le Fonds a renouvelé ses menaces de ne pas participer à ce troisième plan de sauvetage.
Sa participation restera en suspens tant que deux conditions ne seront pas respectées. La première, répétée depuis plusieurs semaines, est celle d'un allègement drastique de la dette grecque qui flirte avec les 170% de son PIB. Le FMI réclame des engagements «concrets» en ce sens de la part des Européens. Il s'agirait d'«allonger considérablement les échéances, allonger également la période de grâce pendant laquelle aucun remboursement n'est effectué et réduire les intérêts au maximum», détaillait il y a quelques jours la directrice du Fonds, Christine Lagarde. L'idée d'une décote semble écartée: «Nous pensons que l'utilisation de ces trois modalités de manière vraiment significative peut suffire à rendre la dette soutenable (?) On peut tout à fait y parvenir par d'autres modalités qu'une coupe franche sur le...