Après la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, qui a affirmé mercredi 8 juillet qu'une restructuration de la dette de la Grèce était nécessaire, le président du Conseil européen, Donald Tusk a, à son tour, évoqué, jeudi 9 juillet, un allègement de la dette grecque. Ceci, alors que les dirigeants grecs sont censés remettre d'ici minuit, un échéancier précis d'économies budgétaires et de réformes tangibles.
« Je viens de parler avec le Premier ministre grec, Alexis Tsipras. J'espère que nous allons recevoir aujourd'hui des propositions concrètes et réalistes de la part d'Athènes », a déclaré Donald Tusk lors d'une conférence de presse à Luxembourg, avant d'ajouter :
« Si cela se produit, nous aurons besoin d'une proposition parallèle de la part des créanciers. Les propositions réalistes de la part de la Grèce devront être suivies en contrepartie de propositions tout aussi réalistes sur la dette grecque de la part des créanciers. (...) Alors seulement nous aurons une situation où chacun trouve son compte ».
Grèce: Tusk monte au créneau après le FMI pour réclamer renégociation...