Depuis le référendum, la presse allemande a fait preuve d'une rare unanimité. Tous les journaux veulent qu'Angela Merkel, la chancelière allemande, et ses collègues européens prennent des initiatives pour organiser le Grexit (sortie de la Grèce de la zone euro). On y observe un ras-le-bol général des Allemands face à Athènes.
Depuis le début de la crise grecque, la presse allemande s'en prend au gouvernement Tsipras. La raison ? Elle estime que le premier ministre grec, Alexis Tsipras, a toujours désiré la sortie de son pays de la zone euro. Et n'aurait négocié que dans l'unique but de ménager ses concitoyens.
Aujourd'hui, la chancelière allemande est tiraillée. D'un côté, elle veut assurer sa politique européenne, de l'autre, elle doit faire face à l'opinion publique, de plus en plus remontée contre Athènes. Angela Merkel a fait de la crise grecque l'une des pierres de touche de son troisième mandat à la tête de l'Allemagne. Doit-elle faire preuve de fermeté comme le voudrait le peuple allemand et donc lâcher la Grèce ? C'est là, tout l'enjeu qui pèse sur elle. Elle ne veut pourtant pas porter la responsabilité d'une sortie de la Grèce de la zone euro. Un...