Alors que dimanche se tient en Grèce le référendum décisif pour ou contre le plan des créanciers, la jeunesse, qui avait majoritairement soutenu Tsipras aux précédentes élections, s'interroge sur son avenir.
A Athènes, dans le quartier contestataire d'Exarchia, au 2ème étage d'une vieille bâtisse, Sokratis mène campagne avec ses camarades pour le "non": préparation de manifestations, campagne de sensibilisation auprès des employés dans les entreprises, collages d'affiches. Cette semaine, ce jeune médecin de 29 ans n'a pas arrêté. Membre de la Jeunesse du Syriza depuis 2008, Sokratis explique pourquoi selon lui les jeunes vont majoritairement voter non dimanche: "Un jeune sur deux est au chômage, près de 200 000 diplômés sont partis à l'étranger et parfois quand tu as un doctorat, tu es obligé de travailler comme serveur... Les jeunes ont le plus souffert de la crise et quand tu n'as rien à perdre, tu n'as pas peur de voter non, tu espères que ton avenir serra meilleur".
Sortir de la zone euro pour se construire un avenir
Quand Alexis Tsipras a annoncé...