Le Premier ministre grec Alexis Tsipras n'a pas voulu jeudi dévoiler de qu'il adviendrait de son gouvernement si le oui l'emportait au référendum crucial de dimanche alors qu'il fait campagne pour le non.
Interrogé par la chaîne de télévision ANT1 sur ce qu'il allait se passer en cas de victoire du oui, il a laconiquement répondu : "le choix du peuple grec sera respecté, je vais mettre en route la procédure prévue par la Constitution" et "je vais consulter le parti" de la gauche radicale Syriza dont il est le dirigeant.
Interrogé sur d'éventuelles nouvelles élections législatives, le Premier ministre a dit qu'"il ne fallait pas anticiper". "Le pays a une Constitution, qui prévoit des procédures adéquates, je resterai le garant institutionnel de la Constitution", a-t-il souligné.
En vertu de la Constitution, l'éventuelle démission du gouvernement entraîne soit des élections législatives qui ne pourraient pas toutefois pas se dérouler avant un délai d'un mois, soit un gouvernement d'unité nationale, dirigé éventuellement par le Premier ministre actuel, s'il l'accepte, ou par un autre homme politique qui sera choisi par l'ensemble des partis qui souhaitent...