L'Express a imaginé ce que pourraient être les échanges de points de vue entre le célèbre philosophe et la chancelière allemande. Un dialogue, (très très) librement inspiré du Criton.
- Angela Merkel: Que viens-tu faire à cette heure, Socrate? Il est encore très tôt, ne vois-tu pas?
- Socrate: Oui, il est encore très tôt.
- Mais enfin, qu'es-tu venu faire ici de si bonne heure?
- Retirer mon capital au distributeur comme tous les Athéniens que tu vois autour de toi, Angela.
- Comment expliquer tel phénomène?
- Il me faut, Angela, t'apporter une nouvelle pénible et accablante. La Grèce ne remboursera pas ses créanciers, par Zeus.
- Et sur quoi te fondes-tu pour affirmer cela, Socrate?
- Je m'en vais te le dire. Lorsqu'on est convenus avec quelqu'un comme le FMI d'une chose, à condition qu'elle soit juste, faut-il la faire ou peut-on la décevoir?
- Il faut la faire.
- Les règles que la Grèce a jusqu'ici mises en avant, elle ne peut les jeter maintenant par-dessus bord, sous prétexte qu'il lui est arrivé...