Entre le gouvernement grec et le Fonds monétaire international (FMI) la tension reste forte. Mercredi 23 juin, le premier ministre, Alexis Tsipras a déploré « l'insistance de certaines institutions qui n'acceptent pas » les « mesures compensatoires » proposées par son gouvernement afin de tenir les objectifs financiers fixés par les créanciers du pays, a rapporté une source gouvernementrale, citée par l'AFP. M. Tsipras visait le FMI, a ajouté une autre source.
Le gouvernement grec a en l'occurrence rejeté, mercredi, une contre-proposition que soumise par ses créanciers, comprenant surtout des souhaits du FMI, a indiqué à l'AFP une source gouvernementale grecque.
« Cette contre-proposition » qui insiste, selon Athènes, sur la hausse des recettes de la TVA et sur des coupes plus importantes dans les dépenses publiques, intervient deux heures après que le Premier ministre grec Alexis Tsipras eut déploré que le FMI n'accepte pas « les mesures compensatoires » proposées par Athènes lundi, lors d'une réunion des dirigeants des pays de la zone euro à Bruxelles, jugées alors positives par les créanciers.
Histoire orageuse