Angela Merkel, Christine Lagarde, Jean-Claude Juncker et Mario Draghi, à Bruxelles ce lundi. Crédits photo : YVES HERMAN/REUTERS
Ce n'est pas une troïka mais un quatuor. Les créanciers de la Grèce sont représentés par quatre voix solistes qui dominent le «soap opera» grec. Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE) est es qualité le gardien de l'euro. Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, représente de facto tous les États de la zone euro. Angela Merkel, la chancelière allemande, incarne la prima inter pares des chefs de gouvernement. Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international, parle au nom de l'ensemble de communauté mondiale actionnaire du FMI. Deux hommes, deux femmes, la parité est parfaite. De quoi réjouir cette grande conscience féministe qu'est Alexis Tsipras, même si son propre gouvernement compte six femmes sur quarante et un membres.
Hélas ce sont les femmes qui donnent le plus de fil à retordre au premier ministre grec décravaté. Et la Française plus que l'Allemande, dont on ...