L'effort budgétaire, les taux de TVA, les retraites, quelques milliards d'écart budgétaire et une dette colossale: ces cinq axes cristallisent les désaccords, plus ou moins profonds, entre la Grèce et ses créanciers. Explications.
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1. L'effort budgétaire
Après plusieurs semaines de débat, ce n'est plus le point le plus problématique de la négociation qui doit permettre à Athènes de toucher quelque 7 milliards d'euros d'aide, suspendus à un feu vert de ses créanciers (Union européenne, BCE et FMI) depuis l'été dernier.
Les créanciers demandent à Athènes de s'engager pour plusieurs années à réaliser un excédent courant, c'est-à-dire un surplus budgétaire avant charge de la dette. En clair, l'Etat grec doit être capable de payer lui-même ses factures et ses fonctionnaires.
Aux dernières nouvelles, l'écart était d'un peu moins d'un milliard d'euros entre les demandes des Européens et du FMI, et l'effort promis par la Grèce. Athènes, pour combler le trou, serait notamment prêt à revoir ses dépenses...