«On continue à chercher un accord.» La déclaration du vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis, qui épaule Jean-Claude Juncker dans les négociations sur la Grèce laissait entendre que les espoirs étaient encore permis de parvenir à un compromis, jeudi lors de l'Eurogroupe, sur les réformes proposées par Athènes en échange du déblocage de l'aide vitale de 7,2 milliards d'euros suspendue depuis l'été dernier.
Et pourtant, mardi, le ton n'était pas à la conciliation. Jean-Claude Juncker a vertement reproché au gouvernement grec de déformer ses propositions. Il assure que la Commission est hostile à une hausse de la TVA sur l'électricité et les médicaments contrairement à ce qu'Alexis Tsipras a raconté, accusant quelques heures plus tôt Bruxelles de vouloir renchérir ces produits et services de nécessité de 10 points. «Je ne me soucie pas du gouvernement grec, je me soucie du peuple grec», s'est emporté le patron de la Commission.
Une tactique bien rodée
De son côté, le premier ministre grec, devant les membres de son parti, selon une musique désormais bien connue, a violemment dénoncé les créanciers de la Grèce, FMI, BCE et UE. Il a...