La Grèce a alterné optimisme et avertissements mardi 5 mai face à ses interlocuteurs de la zone euro et du Fonds monétaire international (FMI), desquels elle tente d'obtenir de nouveaux financements pour éviter un défaut sur sa dette. Son ministre des Finances Yanis Varoufakis, venu à Paris puis à Bruxelles, a déclaré s'attendre à ce que l'Eurogroupe, qui se réunira le 11 mai prochain, prenne acte de nouveaux progrès vers un compromis. Celui-ci est essentiel pour le déblocage de la dernière tranche d'aide internationale, qui permettra au pays de faire face à ses échéances et d'éviter le défaut de paiement.
"Nous aurons certainement une discussion très fructueuse le 11 mai, qui confirmera les grands progrès que nous avons accomplis et qui marquera une nouvelle avancée, une nouvelle étape dans la direction d'un accord définitif", a-t-il dit à des journalistes après un entretien avec le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires Pierre Moscovici.
Bruxelles attend un plan détaillé de réformes
Ce dernier a toutefois souligné que la zone euro ne discuterait d'un financement à long terme qu'une fois conclu un accord sur un plan...