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Grèce : les Européens sous pression

Publié dans La Tribune le
Et si les Européens étaient désormais sous pression ? (Crédits : Forex)


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Et si les Européens étaient désormais sous pression ? (Crédits : Forex)

Depuis « l'accord » trouvé à l'Eurogroupe le 20 février dernier entre les Grecs et leurs créanciers, il règne une impression d'immobilité. Les déclarations se succèdent et ne cessent de se ressembler. Le blocage semble total. D'un côté, les responsables européens maintiennent leur position d'attente d'une capitulation hellénique. Pierre Moscovici, par exemple, ce lundi 20 avril, a affirmé que la seule issue à la crise est que « le gouvernement grec accepte les réformes que l'on attend de lui. » De l'autre, le gouvernement grec demeure campé sur sa position : pas de nouvelles mesures d'austérité, donc pas question de « réformer » le marché du travail et les pensions. « On ne bouge pas de nos lignes rouges », a répété Yannis Dragasakis, le vice-premier ministre grec au quotidien To Vima dimanche.

L'évolution des positions depuis deux mois

Mais derrière cette immobilité de façade, la situation n'en évolue pas moins. Et c'est cette évolution cachée qui déterminera l'issue des négociations. Or, cette réalité a beaucoup évolué depuis deux mois. Pendant les mois de février et de mars, on a en effet vu le gouvernement grec beaucoup reculer. Alexis...

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