Après plusieurs jours de suspense, la Grèce s'apprête jeudi à honorer son versement d'avril au FMI, mais l'incertitude règne toujours sur sa capacité à payer ses dettes à partir du mois prochain, faute d'accord avec ses créanciers.
Pendant ce temps, le Premier ministre Alexis Tsipras poursuit à Moscou une offensive de charme scrutée de près par l'UE.
L'ordre de payer les 459 millions d'euros de l'échéance d'avril au Fonds monétaire international était déjà parvenu à la Banque de Grèce mercredi, a indiqué à l'AFP une source au fait de cette transaction, assurant qu'il est "impossible que la Grèce ne serve pas toute sa dette ce mois-ci".
Cela comprend aussi un peu moins de 400 millions d'euros de paiements d'intérêts, et le renouvellement de 2,4 milliards d'euros de bons du Trésor à six et trois mois arrivant à échéance les 14 et 17 avril.
Déjà mercredi, l'Agence grecque de la dette (PDMA) a réussi à renouveler 1,14 milliard d'euros de bons à six mois, majoritairement auprès de banques et d'investisseurs grecs.
M. Tsipras lui-même avait contribué largement à entretenir la peur d'un possible défaut de paiement imminent, dans une lettre en forme...