D'un côté, les bailleurs de fonds internationaux de la Grèce; à ce stade, ils ne se satisfont pas des propositions de réformes faites, vendredi 27 mars, par le gouvernement grec et ils ne sont pas encore prêts à débloquer une aide financière de plus de 7 milliards d'euros. De l'autre, Syriza ; le parti au pouvoir à Athènes a réaffirmé les « lignes rouges » qu'il convient, selon lui, de ne pas franchir dans les discussions engagées avec les créanciers du pays?
C'est dans ce contexte, que le premier ministre grec, Alexis Tsipras, devait chercher, lundi soir, à obtenir un consensus national. Il veut créer un bloc face à l'ex-« troïka » - Fonds monétaire international (FMI), Banque centrale (BCE) et Commission européennes - dont il considère qu'elle « semble prête à jouer la montre et à laisser la situation financière grecque empirer » afin de « nous contraindre à prendre des mesures qui sont à l'opposé de notre programme », précise une source grecque proche des négociations.
M. Tsipras a donc prévu de s'adresser, à 20 heures (heure grecque), devant l'assemblée plénière du Parlement, à Athènes. Le premier ministre devrait ainsi demander leur...