Une capitulation? Une reddition? Difficile, même en cherchant bien dans le texte du communiqué final de l'Eurogroupe qui s'est tenu vendredi en fin de journée, de trouver ce qui justifierait la conclusion très personnelle du ministre grec des Finances Yanis Varoufakis, selon lequel « La Grèce a mis derrière elle le mémorandum ».
Au contraire, la Grèce a finalement accepté toutes les conditions qui lui ont été fixées par ses partenaires européens, afin de conserver l'assistance internationale sans lequel ce pays était voué à un probable effondrement. Les partenaires européens ont accordé non pas une rallonge de six, mais de quatre mois au programme de sauvetage à la Grèce.
Des réformes pour lundi
Le gouvernement Tsipras a donc accepté de demander « l'extension de l'accord-cadre d'assistance financière, soutenu par un ensemble d'engagements ». Autrement dit, Athènes a accepté dans sa globalité le fameux « programme » ou « mémorandum », qui contient à la fois les plans de prêts à la Grèce et les objectifs budgétaires et de réformes. Athènes s'est par ailleurs engagé à fournir pour lundi soir au plus tard une première liste de...