De notre correspondant à Bruxelles
Il reste quelques jours, et les partenaires d'Athènes cherchent encore le bon discours pour ramener la Grèce dans le rang. Le gouvernement Tsipras, menacé de faillite et pressé de revenir à la raison, reste insondable tandis que s'égrènent les dernières 48 heures d'un délai de réflexion posé par l'Eurogroupe.
L'intraitable Yanis Varoufakis, porte-drapeau du radicalisme hellène, a une fois de plus rejeté mardi l'idée que la seule option ouverte serait la prolongation de l'«austérité» dénoncée par son chef durant toute la campagne électorale. Resté à Bruxelles, le ministre des Finances entend continuer le débat en vue d'«une solution honorable». La fierté nationale est un ressort. La Grèce «n'acceptera pas d'ultimatum» tombé de Bruxelles ou d'ailleurs, martèle l'entourage du gouvernement à Athènes. «Nous comptons bel et bien concrétiser nos promesses de changement», confirme le premier ministre Tsipras, devant les députés de Syriza.
«Le 28 février à minuit, tout s'arrête (pour la Grèce)»
Après deux rendez-vous qui ont tourné court, les puissances de l'euro font de leur côté front commun et elles ont fixé à vendredi...