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Bras de fer BCE et Syriza : le dessous des cartes

Publié dans Le Figaro le
Manifestation contre l'austérité devant le parlement grec le 11 février. Crédits photo: YANNIS BEHRAKIS/REUTERS
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Manifestation contre l'austérité devant le parlement grec le 11 février. Crédits photo: YANNIS BEHRAKIS/REUTERS

Charles Wyplosz est professeur d'économie internationale à l'Institut des hautes études internationales et du développement (IHEID) à Genève, et directeur du Centre international d'études monétaires et bancaires. es principaux domaines de recherche sont les crises financières, l'intégration monétaire européenne, les politiques monétaires et budgétaires ainsi que l'intégration monétaire régionale. Il intervient fréquemment comme expert auprès d'organisations internationales et est un chroniqueur régulier de Figarovox.

Le premier ministre grec Georges Papandréou avait été «démissionné» par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy pour avoir voulu organiser, fin 2011, un référendum sur les conditions imposées par la troïka. Faire payer aux Grecs d'en bas des décennies de gabegie organisée par les Grecs d'en haut relève de la punition collective. Mais la beauté des démocraties est qu'on ne peut pas éviter d'écouter le peuple. Il s'est donc exprimé, quelques années plus tard, en élisant Alexis Tsipras. Un déni de démocratie a été corrigé. Tout devient plus compliqué, c'est le prix à payer en démocratie.

Il est facile de blâmer les Grecs. Voici un pays qui n'a jamais...

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