Lundi matin, on attendait encore la réaction de la chancelière allemande Angela Merkel, dont la discipline budgétaire et l'autorité sont mises au défi par la victoire aux élections législatives du parti Syriza en Grèce. François Hollande lui a «félicité»Alexis Tsipras, leader de Syriza, dès dimanche soir.
«Le Président de la République rappelle l'amitié qui unit la France et la Grèce et fait part à M. Tsipras de sa volonté de poursuivre l'étroite coopération entre nos deux pays, au service de la croissance et de la stabilité de la zone euro, dans l'esprit de progrès, de solidarité et de responsabilité qui est au c?ur des valeurs européennes que nous partageons», précise le communiqué de l'Élysée.
Soutien enthousiaste à gauche
En mai 2012, en déplacement à Paris, Alexis Tsipras avait voulu rencontrer les socialistes français. Les représentants du parti avaient alors refusé de recevoir le «Mélenchon grec». Mais le ton a changé depuis dimanche soir. Le Premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a fait part de son enthousiasme sur Twitter. «La victoire d'un parti de gauche est toujours une bonne...