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Papandréou : la visite de Wen Jiabao, un vote de confiance

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Par iNFO-GRECE,

Tous les gouvernements de l'Union européenne ont beau s'alarmer de l'offensive menée par la Chine sur le front des monnaies, le premier ministre grec Georges Papandréou était le seul à voir en la visite du premier ministre chinois en Grèce "un vote de confiance envers la Grèce, mais aussi envers l'Europe et l'euro", comme il l'a dit dans sa conférence de presse mardi à Bruxelles.

M. Papandréou a salué le fait important que Wen Jiabao a annoncé de la tribune du Parlement grec la politique de la Chine vis-à-vis de l'Europe, réitérant que les accords signés lors de la visite officielle en Grèce du premier ministre chinois sont la preuve manifeste de la confiance mutuelle qui existe entre les deux pays, mais aussi avec l'Europe.

Le premier ministre croit déceler des appréciations positives de ses homologues au cours de l'ASEM (forum Asie-Europe) sur les progrès réalisés par le gouvernement, et affirmé que les nouveaux investissements qui sont prévus contribueront à la relance économique, déclarant que "il y a moins d'un an, nous étions au bord de la faillite et aujourd'hui, grâce au travail et aux sacrifices des Grecs, nous retrouvons notre crédibilité au plan international".

Or, beaucoup à Londres, Paris ou New York se méfient de cette confiance chinoise à l'Euro ; si le gouvernement Papandréou a besoin urgent d'argent frais et - si possible - bon marché, l'argent chinois, qu'il soit investi dans les infrastructures de la Grèce ou dans les obligations de l'Etat grec (et dernièrement espagnol) contribue à tirer l'euro à la hausse et à maintenir le yuan, la monnaie chinoise, à un niveau trop bas à l'égard de la réalité de l'économie chinoise, dopant ainsi les exportations chinoises et pénalisant celles de la zone euro vers la Chine.

Au bout du compte, l'argent chinois arrivant en Grèce pourrait, à terme, s'avérer pas si bon marché qu'il en a l'air. Alors que l'économie grecque souffre d'un manque de compétitivité chronique dans ses exportations, l'invasion du marché national par des produits chinois défiant toute concurrence pénalisera d'autant le marché intérieur, sans compter les produits de contrefaçon ou illégaux arrivant chaque jour dans les ports grecs, gérés désormais par des sociétés d'intérêt chinois.

i-GR/ANA-MPA

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Anonyme

Le gouvernement ( si on peut dire ) Grec appelle l'intrusion de la Chine la confiance retrouvée. de 2 choses l'une, ou ils sont aveugles, ou ils ne veulent pas voir la réalité. et qu'advient il des droits de l'homme du respect de la dignité humaine en Chine Monsieur le président de l' internationale socialiste et de vos convictions ? l'argent facile efface tous les grands principes. c'est minable et désolent. avez vous pensé à la jeunesse de ce pays sans futur ?

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sam 09/10/2010 - 15:47 Permalien
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Anonyme

AX re papandreou psefto ellina vend la grece et on en finis pffff cest gens la ne sont pas des grecs cest des gens corrompus la chine vient nous aider mais profite de nous elle va obtenir le port du piree pour faire son commerce cest ca que tu veux sois disant socialiste ILS SONT OU LES GRECS LES VRAIS ET PAS LES VENDUS D AMERICAINS!!!! Ekso i prodotes H ellas einai kai tha meinei elefteri kai as ginei polemos metaxi mas valte tous communistes sti gyvernisei Pas besoin de l aide des chinois quil reste en asie bande de profiteur

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sam 09/10/2010 - 19:35 Permalien
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Phocea

Avec des plans de soutien UE/FMI, tardifs et nécessaires mais insuffisants et virtuels, le gouvernement grec pouvait-il se passer des investissements chinois ? Alors que le chômage est en forte hausse, que la croissance est en berne, que le déficit budgétaire pour 2009 est plus élevé qu'annoncé (14,1 à 15% du PIB) et que les milieux financiers parlent à nouveau d'un rééchelonnement de la dette, la réponse est clairement non. L'entrée de la Chine comporte des risques ? Certes, mais il appartient à la Grèce et à l'UE de les identifier et de les limiter puisque la puissance monétaire de la Chine (un tiers des réserves mondiales) profitera à l'ensemble de la zone euro.

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dim 10/10/2010 - 14:17 Permalien
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Anonyme

Ne vous leurrez pas, ce projet d'investissement chinois en Grèce a été échaffaudé depuis 2004 ... En 2004 ce n'était pas Papandréou le premier ministre c'était Karamanlis ... Donc, arrêtez un peu de le traiter de psevdo ellina et toute la blablaterie qui vient ensuite ... Depuis petit, j'attendais de voir la Grèce larguer ces Européens qui depuis longue date, n'ont propagé que de la mauvaise pub envers la Grèce. Dans les années 90 la Grèce était un pays de terroristes (17 novembre), ensuite c'était un pays faucheton et néo-nazi (1999), puis un pays de retardataires (J-O 2004), et maintenant un pays de faignasses et dépensiers et militarisée à outrance(2010). Moi je suis heureux de voir la Chine investir en Grèce, alors que ces pourris de l'ouest n'ont fait que délocaliser ... En plus qu'ils en ont rien à battre des frontières Egéennes qu'on ne cesse inlassablement de défendre ... Vendez-nous Corfu et l'Acropole !!!! ... Mia dekara me ta dùo xeria kai mia patimeni tha sas poulissoume, skatovoriades !!! Voilà, la roue tourne! Et j'espère que l'UE va prendre sa plus grande baffe depuis sa création ...

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dim 10/10/2010 - 19:58 Permalien