"D'abord la question du nom", a répondu le porte-parole du ministère grec des Affaires étrangères, Georgios Koumoutsakos, commentant la lettre adressé par le ministre des Affaires étrangères de la FYROM, Antonio Milososki, a son homologue grecque, Dora Bakoyannis, qui pourrait se rendre à Skopje après les élections présidentielles et municipales qui auront lieu le 22 mars dans ce pays.
Les propositions contenues dans la lettre de M. Milososki sont "bien connues", a déclaré M. Koumoutsakos, précisant que le ministre du pays voisin demande "un accord d'amitié et de coopération, une commission bilatérale d'experts pour l'éducation et l'histoire et un cadre d'accord pour le développement des relations entre les deux pays".
Le porte-parole a rappelé que "la Grèce a cru, croit et applique des relations de bon voisinage et que aucun pays n'y fait exception", pour souligner que "nous sommes tous convaincus que nos efforts doivent focaliser sur la question en suspens du nom de la FYROM".
Notons que M. Koumoutsakos n'a pas exclu une éventuelle réponse du ministère grec.
M. Koumoutsakos a par ailleurs annoncé que Mme Bakoyannis se rendra en FYROM en tant que présidente de l'OSCE tout de suite après les élections dans ce pays dimanche prochain, cette visite, a-t-il précisé, étant "distincte" et ne concernant en aucun cas les relations bilatérales, ni la question du nom.
Invité à commenter si la lettre de M. Milososki est en relation avec le récent rapport du PE qui demande l'ouverture immédiate des négociations d'adhésion de la FYROM à l'UE, M. Koumoutsakos a renvoyé à la déclaration de la ministre à Bruxelles, laquelle souligne que toutes ces décisions sont prises par le Conseil des ministres de l'UE.
i-GR/ANA-MPA