Avec au moins trios millions de citoyens originaires de la Grèce et malgré un an de négociations, Athènes a dû accueillir avec déception la décision de l'administration américaine de ne pas introduire, à ce stade, dans le Programme d'exemption de visas (Visa Waiver Program), les citoyens grecs souhaitant visiter les Etats-Unis.
"C'est est injustifiable de ne pas inclure les citoyens grecs qui s'y rendent soit pour du tourisme, soit pour des raisons professionnelles, et avant tout pour voir leurs familles", a déclaré vendredi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Georgios Koumoutsakos.
"Ceci ne contribue pas au renforcement des contacts entre les deux peuples amis ni à une meilleure compréhension mutuelle que la Grèce désire", a-t-il ajouté, concluant "nous voulons espérer qu'il ne s'agit pas d'une décision finale de la part de l'administration américaine".
La veille, le porte-parole du Département d'Etat, Sean McCormack, interrogé par la presse s'était contenté de rappeler que pour les Etats-Unis était un pays parmi d'autres, et que ce programme spécial "fait partie de discussions avec un nombre d'Etats, y compris nos bons amis de l'Europe et du reste du monde", a expliqué l'officiel américain.
Alors que l'Union européenne cherchait à promouvoir une négociation globale entre les pays membres de l'UE et les Etats-Unis, la Grèce avait suivi la voie des différents pays de l'Est qui ont préféré des discussions bilatérales, comme le souhaitaient les Etats-Unis.
Le premier ministre Costas Caramanlis avait cru que la Grèce était enfin prête pour être incluse dans le programme Visa Waiver et déclarait ainsi en mars dernier que "la Grèce est la seule parmi les pays-membres de l'UE candidats au programme de suppression des visas "visa Waiver" qui remplit tant les anciens que les nouveaux critères de la législation américaine en ce qui concerne ce programme". L'administration américaine était finalement d'un autre avis.
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