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Bakoyannis : la politique étrangère de la Grèce restera fidèle à ses alliances

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Par iNFO-GRECE,

L'objectif et l'unique contenu des concertations avec la FYROM est la recherche d'un règlement sur le nom accepté mutuellement tandis que, concernant les relations avec la Russie, la Grèce recherchera à concerver ses bonnes relations bilatérales tout en restant fidèle à ses alliances, en tant que membre de l'UE et de l'OTAN, a affirmé le ministre des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis, dans une interview mercredi matin sur la chaîne de télévision "Mega".

Mme Bakoyannis a dit souhaiter mettre fin au jeu de "cache-cache" qui a lieu avec le nom provisoire, accusant le premier ministre de la FYROM, Nikola Gruevski, de chercher à faire diversion en posant d'autres questions sur la table des négociations, et estimant que de tels comportements ne peuvent aboutir à une solution. M. Gruevski devra être tenu responsable du non-avancement de son pays dans les instances euro-atlantiques, a dit le ministre grec à propos de l'échec de la FYROM en mai dernier à obtenir une invitation à rejoindre l'OTAN.

Invitée à préciser si la Grèce apposera son veto en octobre à l'ouverture de négociations UE-FYROM, Mme Bakoyannis a déclaré "naturellement, nous l'avons dit, tout le monde le sait, qu'il ne peut y avoir de marche européenne ou atlantique pour ce pays sans règlement du nom, une base du principe de bon voisinage".

"J'aimerais confirmer que la Grèce ne changera pas sa politique, qu'elle a une politique de fermeté, en accord avec tous les partis politiques", a ajouté le chef de la diplomatie grecque, alors qu'elle n'a pas souhaité prévoir ce que seront les efforts suivants de l'envoyé spécial du SG de l'ONU, Matthew Nimetz, disant simplement que la Grèce est là, qu'elle discute sérieusement et de manière responsable avec constance.

Sur la version du nom "Macédoine du Nord", qui semble être parmi les dernières propositions de M. Nimetz, Mme Bakoyannis a renvoyé à la position de la Grèce sur un nom à orientation géographique, déclarant que le terme Macédoine du Nord a une orientation géographique.

Sur un autre dossier des relations internationales, et plus précisément des relations Grèce-Russie et de la position du gouvernement à propos de la crise au Caucase, le ministre a rappelé que le gouvernement avait toutes ces dernières années développé de bonnes relations économiques et politiques avec la Russie, mais que parallèlement la Grèce restait fidèle à ses alliances, en tant que membre de l'UE et de l'OTAN, et aux décisions dont elle participe conjointement à l'élaboration. Nous nous efforçons, a-t-elle dit, qu'il y ait tout d'abord un plein accord sur le plan en 6 points du président français, Nicolas Sarkozy.

Par ailleurs, a ajouté le ministre, la Grèce est pour le maintien de créneaux de communication ouverts de l'Occident avec la Russie et, dans le cadre des principes politiques qu'elle suit, elle se prononce pour l'intégrité territoriale de chaque pays. La Russie est un partenaire de l'Europe et doit trouver un nouvel équilibre avec elle.

Enfin, invitée à commenter l'influence possible qu'aura l'élection d'un président américain des partis démocrate ou républicain dans les affaires grecques, le chef de la diplomatie a souligné que la politique étrangère de la Grèce sert les intérêts du pays, estimant qu'il est "faux et exagéré de parler d'une association entre les affaires grecques et les Etats-Unis. Ce qu'il faut aux Etats-Unis, c'est une relation d'égal à égal et de collaboration sincère avec l'Europe", a tranché Mme Bakoyannis.

i-GR/ANA-MPA

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