C'est en présence de deux représentants de l'Unesco que se sont rencontrés vendredi au ministère britannique de la Culture les représentants des ministères de la Culture de Grèce et de Grande-Bretagne pour discuter de la question des Frises du Parthénon détenus par le Brisish Museum et de leur retour en Grèce, alors que le premier ministre, Costas Caramanlis, réaffirmait au cours d'une visite sur le site de l'Acropole, la priorité du rapatriement des monuments grecs sortis illégalement du territoire.
La partie grecque a qualifié cet entretien d'"exploratoire" et exprimé l'espoir que ce sera le premier pas pour l'ouverture d'un dialogue de fond. Les deux délégations doivent se rencontrer à nouveau le 4 juin au siège de l'Unesco à Paris.
De son côté, le premier ministre, M. Caramanlis, a visité samedi l'ancienne Agora d'Athènes, le Thission et l'Acropole ainsi que le musée de la Stoa Attalou, accompagné du ministre de la Culture, Georgios Voulgarakis et du secrétaire général du ministère, Christos Zachopoulos. Etait présent le directeur de l'Ephorie des Antiquités de l'Acropole, M. Mantis. Depuis la réunification du site archéologique au pied de l'Acropole, plus de 1,5 millions de personnes ont visité les monuments antiques.
Le premier ministre a admiré tout particulièrement les statues des 6 eunuques datant du 5e siècle av. notre ère et restitués à la Grèce depuis quelque semaines, dans le cadre des efforts faits pour rapatrier des monuments du patrimoine.
M. Caramanlis, en commentaire de sa visite, a fait valoir le travail méthodique et sérieux qui se fait pour la restitution des biens culturels de la Grèce, rappelant que le principal objectif demeure le retour des frises du Parthénon exposées au Bitish Museum de Londres. A cette occasion, il a salué l'avancement des travaux du nouveau Musée de l'Acropole, ce projet étant conçu pour convaincre les autorités britanniques sur la justesse de la demande de la Grèce et répondre aux critères modernes de conservation, ce qui a été un des arguments avancés par le British Museum pour justifier le refus de rendre les frises à la Grèce.
i-GR/ANA-MPA