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Au PASOK on est prié de tenir sa langue…

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Par iNFO-GRECE,

Ils ont beau ne pas être dans l'orthodoxie du parti, quant ce sont des poids lourds - au propre ou au figuré -, les éléphants roses grecs apprécient peu d'être pris à partie par les députés de leur parti. Kimonas Koulouris, député PASOK de la 2e circonscription d'Athènes, l'a appris à ses dépens dans une altercation avec son collègue, mais néanmoins cadre historique du parti, Théodoros Pangalos. Ni une, ni deux, le premier a été viré du groupe parlementaire par le président Papandreou, pourtant pas toujours ménagé par M. Pangalos.

Le président du PASOK, Georges Papandréou, a en effet radié du groupe parlementaire, Kimonas Koulouris, adressant mercredi une lettre à la présidente du Parlement, Anna Psarouda-Benaki pour l'informer de sa décision.

Le pauvre M. Koulouris s'était attaqué violemment au député et ancien ministre socialiste, Théodoros Pangalos, après que ce dernier se soit exprimé en faveur de la levée de l'asile universitaire et de la possibilité pour les forces de l'ordre d'y pénétrer sans autorisation du rectorat.

Dans son point de presse mercredi, le porte-parole du PASOK, Petros Efthymiou, a expliqué que cette décision avait été prise en raison de la nature personnelle des critiques faites contre M. Pangalos, soulignant que ce message s'adresse à tous les cadres et les rappelle quel comportement suivre.

M. Koulouris avait eu le tord de défendre les thèses fondamentales du PASOK, "que certains se jouent d'elles" à-t-il dit commentant la décision de son président et, regrettant que cette décision ne contribue pas à l'unité du parti, il a ajouté qu'il continuerait à faire ce qu'il a toujours fait, à savoir s'exprimer en luttant pour le parti.

Bon, il est vrai qu'auparavant il avait accusé M. Pangalos d'avoir traité M. Papandréou de suborné, d'avoir fait partie du mouvement des "4" contre Andreas Papandréou (père de l'actuel président des socialistes grecs), d'avoir été très critique envers Costas Simitis (premier ministre du dernier gouvernement socialiste), et d'avoir fait honte au pays dans l'affaire Öcalan (un enlèvement rocambolesque du chef du PKK turc Abdullah Öcalan au Kenya par les services secrets turcs et où des diplomates grecs avaient été soupçonnés de complicité). Ca faisait trop à porter, même pour un éléphant.

i-GR

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