holocauste thessalonique
« Le droit à la mémoire et à l'information des jeunes générations sur l'Holocauste est évident et non négociable », a dit le ministre des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis, dans une déclaration l'occasion de la « Journée mondiale de commémoration des victimes de l'holocauste et de la prévention des crimes contre l'humanité » du 27 janvier. « La mobilisation de tous dans ce sens est sans conteste la condition indispensable pour éviter de tels génocides dans l'avenir », ajoute le ministre gerc.
Mme Bakoyannis indique par ailleurs que la Grèce honore cette journée car « la barbarie nazie, qui a abouti,entre autres, à la destruction d'un tiers de la population juive, dont beaucoup de Grecs, constituera une mise en garde historique sur les dangers qu'engendrent la haine, le racisme, le fanatisme et les préjugés » et conclut que la Grèce qui a souffert l'horreur de la Seconde guerre mondiale « rejette tout sentiment d'intolérance et de manifestation de violence envers des personnes et des nationalités d'origines et de religions différentes », « de tels faits sont un obstacle à la compréhension entre les cultures et les religions et ne participent pas à la compréhension mutuelle entre les peuples, particulièrement nécessaire à notre temps. »
Le secrétaire d'Etat aux AE, Theodoros Kassimis, s'est adressé quant à lui à la communauté des Grecs de confession israélite et rappelé que « l'histoire de l'occupation nazie de notre pays est pleine de drames humains mais aussi d'actes d'héroïsme et d'autosacrifices qui réaffirment la cohabitation harmonieuse depuis des siècles des communautés juive et chrétienne dans notre pays. »
M. Kassimis a également mentionne que le 27 janvier a été déclaré Journée de la mémoire pour les victimes et les héros grecs de l'holocauste et a rappelé l'édification à Thessalonique d'un monument sur l'holocauste.
i-GR/ANA