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Le premier ministre, Costas Caramanlis, est arrivé lundi en fin de matinée à Ljubljana pour assister aux manifestations consacrant l'adhésion de la Slovénie à la zone euro. Saluant les efforts du nouvel adhérant pour se conformer aux exigences de l'Union Européenne, le premier ministre grec a aussi voulu montrer le chemin à l'autre candidat qu'est la Turquie.
Etaient également présents à ces manifestations le chancelier allemand, Angela Merkel, dont le pays préside actuellement l'UE, et six autres premiers ministres, de Belgique, de Slovaquie, de Lettonie, d'Italie, de Hongrie et du Luxembourg ainsi que le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, et le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet.
Dans un discours prononcé au cours du déjeuner offert par le premier ministre slovène, Janez Jansa, M. Caramanlis a souligné que la Slovénie constitue un modèle de satisfaction réussie -et dans les temps- des critères de convergence qui sont indispensables pour l'adoption de l'euro.
"L'adhésion de la Slovénie à la zone euro est un très grand succès qui permet aux Slovènes, non seulement de partager avec nous les avantages de leur participation au groupe des pays de l'euro, mais aussi de contribuer à la construction d'une Europe encore plus unifiée", a déclaré M. Caramanlis. "C'est là le message que la poursuite de l'intégration européenne est plus attrayante que jamais. Un message très important dans la conjoncture actuelle pour le projet de construction européenne, et un message de confiance dans l'économie européenne et sa monnaie", a-t-il ajouté.
M. Caramanlis a encore observé que la Slovénie représente un exemple très positif pour tous les pays qui ambitionnent d'adhérer à l'UE et de partager avec nous les bénéfices des plans européens d'unification.
Et, faisant allusion à l'orientation européenne d'Ankara, M. Caramanlis a affirmé que "le cas de la Slovénie est un exemple qui prouve clairement que l'Europe est ouverte à tous ceux qui adoptent ses règles et remplissent tous les critères qui sont exigés".
Enfin, le premier ministre a félicité le peuple slovène et ses dirigeants pour cette évolution et souligné que la Grèce "fut d'emblée un chaleureux partisan de l'adoption de la monnaie commune en tant que pas supplémentaire franchi dans l'unification européenne".
M. Caramanlis clôturera sa tournée dans les Balkans mardi par une visite à Belgrade.
i-GR/ANA-MPA