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Grèce et Espagne cherchent à dynamiser leurs relations économiques

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Par iNFO-GRECE,

Les questions d'investissements concernant la Grèce et l'Espagne étaient inscrites au menu des entretiens du ministre de l'Economie et des Finances, Georgios Alogoskoufis et du ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, arrivé mardi matin à Athènes accompagné d'une délégation d'hommes d'affaires. M. Moratino a eu également une rencontre avec son homologue grec, M. Molyviatis, dominée par des questions relatives au Traité constitutionnel et la situation politique dans le S-E de l'Europe.


A l'issue de la rencontre avec M. Moratinos, M. Alogoskoufis a souligné que "l'Espagne est un partenaire proche de la Grèce dans le secteur de l'énergie ainsi que dans d'autres secteurs commerciaux".

De son côté, M. Moratinos a précisé que le gouvernement espagnol invite ses entreprises à investir sur le marché grec, soulignant que "les avantages de l'Espagne peuvent servir les deux pays dans des secteurs tels que l'énergie, le tourisme, les assurances, la technologie de pointe ainsi que le secteur bancaire".

Enfin, M. Moratinos a fait part de sa conviction qu'"un plus grand nombre d'investissements grecs peuvent être réalisés en Espagne alors que les exportations de produits grecs vers l'Espagne pourraient être plus importantes".

M. Moratinos a rencontré également son homologue grec, M. Molyviatis, avec l'avenir du Traité constitutionnel en principal point des entretiens.

Les deux ministres ont souligné la nécessité de relancer la procédure de ratification du Traité européen. Pour M. Moratinos, le débat sur l'avenir de l'Europe peut désormais avoir lieu dans de meilleures conditions après l'accord intervenu sur les perspectives budgétaires 2007-2013. "Nous devons montrer aux citoyens européens que l'Union européenne mérite que l'on fasse un effort", a dit le ministre espagnol, alors que de son côté M. Molyviatis a relevé que "chaque peuple a le droit d'exprimer son opinion sur la Constitution européenne", et qu'il est nécessaire de trouver un moyen de sortir de l'impasse actuelle. "Nous ne pouvons rester éternellement dans cette situation intermédiaire, nous devons reprendre le dialogue, en coopération avec la présidence autrichienne, ainsi qu'avec les présidences ultérieures de l'UE, car il faudra du temps", a observé M. Molyviatis.

Les deux hommes ont fait le point également sur les relations bilatérales économiques, la situation dans Balkans et les développements au Kosovo, ainsi que de la situation au Proche-Orient après la victoire du Hamas aux élections palestiniennes.

Interrogé si Madrid est sur la même ligne que la Grèce dans la question chypriote, M. Moratinos a confirmé que "nous sommes sur la même voie, car nous respectons tous deux le droit international, et nous désirons faciliter la voie vers un règlement définitif", tout en ajoutant que "l'Espagne salue et se félicite de l'adhésion de Chypre à l'UE et entretient de bonnes relations avec la Turquie".

i-GR/ANA

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