manifestants
Les secteurs public et privé ont été profondément perturbés jeudi du fait des arrêts de travail décrétés par la Confédération générale des Travailleurs de Grèce (GSEE) et l'Union des fonctionnaires (ADEDY) pour protester contre les reformes structurelles engagées par le gouvernement.
Les employés de banques, en grève depuis le début de la semaine pour protester contre la reforme de leur système d'assurance sociale, à l'appel de la Fédération des employés de banques (OTOE), ont effectué jeudi midi un grand rassemblement devant le siège de leur fédération à Athènes, son président, Dimitris Tsoukalas, annonçant parallèlement la reconduite de la grève pour 48 heures.
Les employés travaillant dans les transports en commun se sont également joints au mouvement, en effectuant des arrêts de travail dans les bus, les trolleys, le métro et le train de banlieue.
De son côté, le SG du Parti communiste de Grèce (KKE), Aleka Papariga, a accordé jeudi midi une conférence de presse, où elle a exprimé l'opposition de son parti à la reforme de la sécurité sociale dans les banques, en soutenant que cette dernière sert les intérêts des établissements bancaires et aboutit à la suppression de droits sociaux tout en aggravant la situation de la principale caisse de sécurité sociale (IKA).
Le président de Synaspismos, Alecos Alavanos, a lui aussi exprimé son soutien aux employés de banques et déclaré que leur lutte est celle de tous pour que les problèmes des banques ne soient pas mis à la charge du contribuable grec.
i-GR/ANA