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Le ministre des AE appelle la Turquie à mettre fin à ses activités militaires illégales en Egée

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Par iNFO-GRECE,

Le ministre des Affaires étrangères, Petros Molyviatis, a adressé à Ankara le message que l'amélioration des relations greco-turques devra se refléter aussi dans les activités militaires de la Turquie en Egée. S'adressant en assemblée plénière au Parlement samedi soir, M. Molyviatis a souligné que ces activités sont causes de tensions qui ne sont pas compatibles et n'aident pas l'optique européenne de la Turquie. Toutefois, étant donné le contexte du discours, il ne restera de cet appel qu'une trace dans les archives de la Chambre.


"Dans le nouveau cadre européen, il n'y a pas de place pour une politique de "casus belli" qui constitue un anachronisme anti-productif sans précèdent", a ajouté le ministre faisant allusion à la révision la semaine dernière du dogme de Défense nationale de la Turquie où la menace d'un "casus belli" en cas d'extension des eaux territoriales grecques à 12 miles est maintenue de même que le doute sur la souveraineté grecque sur une "centaine d'îlots en Egée".

En réponse à la réflexion engendrée au sujet de l'élargissement après les référendums en France et aux Pays-Bas sur la Constitution européenne, M. Molyviatis a tenu à clarifier que personne ne les a associés avec l'optique européenne de la Turquie, "d'autant plus que personne ne conteste la décision de décembre 2004 ni le fait que les négociations d'adhésion débuteront en octobre prochain et qu'elles seront longues, au moins sur une décennie, alors que personne non plus ne peut savoir des à présent quel sera alors l'environnement européen."

Par ailleurs, M. Molyviatis a exhorté Skopje à faire preuve d'une attitude plus constructive dont il ne pourra ressortir que du mieux, à la fois pour les relations bilatérales et la stabilité régionale, ainsi que la marche euro-atlantique de la FYROM.

Le discours sur la politique étrangère de M. Molyviatis avait lieu dans le cadre des débats sur le vote de confiance au gouvernement, demandé par le Premier ministre en réponse à une motion de censure du parti socialiste (PASOK) à l'encontre du ministre de l'Economie.

i-GR/ANA

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