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Consensus au Conseil national de Politique étrangère sur les objectifs stratégiques de la politique étrangère grecque.

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Par iNFO-GRECE,

Le ministre des Affaires étrangères, Petros Molyviatis, s'est dit satisfait de la discussion "utile, intéressante et substantielle" qui a eu lieu mercredi en réunion du Conseil national de Politique étrangère, et s'est surtout félicité du consensus qui s'est dégagé sur les objectifs stratégiques de la politique étrangère grecque.

    "J'ai constaté qu'il existe, heureusement, un très large consensus concernant les objectifs stratégiques de notre politique étrangère. Il existe des différends annexes, des critiques et certaines réserves sont formulées, mais il est très important pour un pays comme la Grèce d'avoir un consensus au moins sur les objectifs stratégiques", a affirmé M. Molyviatis dans des déclarations à l'issue de la réunion, mettant en relief "l'utilité de cette institution".

    De son côté, le vice-président du Parlement, Sotiris Hadzigakis, chargé des Affaires européennes, a parlé lui aussi de "discussion substantielle et productive" sur tous les dossiers courants de politique étrangère, retenant en priorité des délibérations la partie ayant porté sur "la revalorisation du rôle de la Grèce dans ses relations avec les Etats-Unis" ainsi que les répercussions du rejet de la Constitution européenne en France.

    Intervenant au nom du PASOK et en sa qualité de responsable de la section Politique étrangère, Sécurité et Défense, le député Christos Papoutsis a fait mention de l'importance des relations entre la Grèce et les Etats-Unis. "Cette relation est extrêmement importante, étant donne qu'il est indispensable à notre époque d'avoir la meilleure coopération possible pour faire face aux questions de la sécurité mondiale", a-t-il dit.

    Enfin, au nom de Synaspismos et en sa qualité de membre du secrétariat politique chargé de la Politique étrangère, Défense et Relations internationales, Panos Trigazis a indiqué avoir demande du ministère des Affaires étrangères une information toujours rapide et substantielle sur les grands dossiers de politique étrangère, alors qu'en vue du Conseil européen de juin, il a suggéré au gouvernement d'y participer en soutenant la thèse que "la marche de l'intégration européenne a besoin d'être réexaminée après le 'Non' français au referendum sur la Constitution européenne".

    Parmi les sujets évoqués à la réunion figuraient la question chypriote, les relations greco-turques, la marche européenne de la Turquie, les Balkans, l'appellation de la FYROM, les relations greco-américaines avec en particulier les résultats de la récente visite du Premier ministre, Costas Caramanlis, à Washington, et la Constitution européenne.

    Le Parti communiste de Grece (KKE) n'a pas pris part a la réunion.

i-GR/ANA

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