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Les questions d'actualité locale prennent le dessus sur les questions européennes lors du débat électoral télévisé entre chefs de partis

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Par iNFO-GRECE,

Trois jours avant la fin de la campagne électorale pour les élections européennes du 13 juin, la télévision publique grecque ERT a accueilli mardi soir les dirigeants des partis parlementaires pour un débat arbitré par le journaliste M. Pretenderis, les questions étant posées par des journalistes provenant des différentes chaînes de la télévision publique et privée.


Citant la hausse des prix comme le problème le plus pressant actuellement pour les électeurs, le Premier ministre, Costas Karamanlis, a demandé patience, ces phénomènes de spéculation, notamment autour du prix du pétrole, ne pouvant se régler "en trois mois", et s'est dit convaincu que la politique de son gouvernement visait en premier cette question en renforçant la compétitivité, en mettant en place des systèmes de contrôle, en diminuant le coût de production grâce à une baisse de la fiscalité et aux incitations de la nouvelle loi de Développement.

A propos de la titularisation des contractuels de la fonction publique qui avait été l'un des engagements préélectoraux de Nea Dimokratia, le Premier ministre a rappelé, qu'il revenait à présent au Conseil d'Etat de se prononcer sur le projet de décret présidentiel, afin de déterminer le nombre exact de personnes pouvant en bénéficier car couvrant des besoins permanents.

Côté opposition, dans ses interventions, le président du PASOK, Georges Papandreou, a repris quelques-unes de ses critiques contre le gouvernement actuel parlant d'une "droite de barons féodaux", évoquant une nouvelle fois le rôle de M. Karamanlis lors des concertations en Suisse sur le plan Annan comme ne se bornant qu'à "faire du tourisme", et dénonçant l'équipe au pouvoir de "se moquer du peuple grec", il a estime qu'elle "recherche une période de grâce, mais ne gouverne pas".

Pour le parti communiste, le SG du KKE, Aleka Papariga, a défendu la thèse du désengagement de la Grèce de l'UE. "C'est le peuple qui décidera du moment opportun de quitter l'UE, et que le pouvoir populaire sera l'arme aux mains des citoyens pour réaliser le développement du pays", a dit Mme Papariga.

Enfin, le président de Synaspismos, Nicos Constantopoulos, a milité pour une politique renforçant le dialogue et les formes de coopération de tout l'espace de la gauche jusque même la gauche du PASOK. "L'orientation pro-européenne de Synaspismos est chose connue", a-t-il rappelé, affichant en priorité la transformation du Pacte de stabilité et demandant que les électeurs donnent "plus de représentation à la gauche luttant pour une Europe plus sociale".

i-GR/ANA

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