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Campagne électorale : Karamanlis en Epire, Papandreou dans le Péloponnèse.

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Par iNFO-GRECE,

Les leaders des deux principaux partis politiques qui se disputent le vote des Grecs aux élections législatives du 7 mars prochain se sont fait entendre depuis les capitales régionales, vendredi dernier, Karamanlis (droite) depuis Ioannina en Epire et Papandreou (socialistes) depuis la première ville du Péloponnèse, Patras. Le premier insistant sur les questions locales, le deuxième, tout ministre des Affaires étrangères qu'il était jusqu'au début de la campagne, se devait de défendre son bilan sur les questions internationales.


De la capitale de l'Epire, le président de Nea Dimokratia, Costas Karamanlis, s'est dit prêt à faire de cette région un pont de coopération avec les pays voisins, et de promouvoir en général une politique régional dont il a cherché à préciser les contours.

Le chef du principal parti de l'opposition a présenté 5 priorités pour la région, la pleine transparence des fonds du 3e Cadre Communautaire de Soutien, la protection de l'environnement et l'exploitation des richesses naturelles, la mise en valeur du patrimoine culturel, la réalisation des travaux d'infrastructure, tels que la Voie Egnatia, l'Axe occidental, le réseau ferroviaire, l'aéroport, le soutien aux agriculteurs, au tourisme local et aux petites et moyennes entreprises.

De son côté, le président du PASOK, Georges Papandreou, a choisi le triptyque "Education, Travail, Humanisme" pour son discours en plein air vendredi soir à Patras.

La Grèce, a déclaré M. Papandreou en référence aux élections du 7 mars, peut avancer avec audace et optimisme vers l'avenir, en consolidant ce qui a été accompli ces dernières années. Nous abandonnons, a-t-il poursuivi, des modèles bureaucratiques et centralisés dans tous les domaines et entreprendrons la mise en place d'un nouveau modèle de développement et d'Etat social.

Le président du PASOK et ex-ministre des Affaires étrangères a mis en avant les grandes questions nationales ou figurent la sauvegarde des intérêts nationaux, la protection des droits souverains, ainsi que le règlement de la question chypriote et la réduction mutuelle des dépenses d'armements de la Grèce et de la Turquie.

Rappelant les grands ouvrages qui ont été réalisés par le gouvernement socialiste dans la région, M. Papandreou a cité en premier le pont Rion-Antirion, qui donnera un nouveau rôle a Patras et à la Grèce occidentale. M. Papandreou a par ailleurs annoncé son intention de créer un Centre international du commerce.

Enfin, à gauche du PASOK, le président de Synaspismos (Coalition de la gauche radicale), Nicos Constandopoulos, dans le cadre des rencontres de la direction de la Confédération générale des Travailleurs de Grèce (GSEE) avec les chefs de partis, a estimé que pour réaliser une véritable convergence de la Grèce avec ses partenaires européens, il était avant tout indispensable de revaloriser "généreusement" les salaires, redistribuer les profits et richesses, instaurer les 35 heures hebdomadaires et améliorer le système de sécurité sociale.

i-GR/avec ANA

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