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49 millions d'euros pour les cérémonies des Jeux Olympiques d'Athènes

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Par iNFO-GRECE,

Athènes 2004 en charge de l'organisation des prochains Jeux Olympiques a présenté hier le concepteur des cérémonies d'inauguration et de clôture des Jeux Olympiques et Para-olympiques d'Athènes. La direction artistique est confiée à l'artiste Dimitris Papaïoannou lequel cède ses droits pour un montant de 1,3 millions d'euros.

Inconnu du grand public, Dimitris Papaïoannou se présente comme chorégraphe, plasticien et metteur en scène.

"Les cérémonies d'Athènes, conformes à la conception grecque des choses, placent l'homme en leur centre" a dit le Conseiller d'Athènes 2004 Marton Simitsek. "A travers l'Art elles exaltent l'esprit, le corps et ses œuvres", a-t-il continué avant d'enchaîner en pédagogue que "l'Art montre l'esprit et l'esprit comme nous savons donne le mouvement au corps".

Cela dit, dans la conférence de Presse organisée pour présenter le projet des cérémonies il n'y avait pas grand chose à voir, secret d'Athènes 2004 et effet-surprise réservé oblige. Et tant pis pour les journalistes qui s'étonnaient de l'absence de tout concours au vu du montant de la prestation. Dimiris Papaïoannou, présent, a reconnu que l'accord a été fait sur un concept et que "la mise en scène est une prestation technique qui sera précisée ensuite". Toutefois, un scénario précis du déroulement des cérémonies aurait été soumis. Une description détaillée qui aurait été décisive dans le choix du projet, tant l'impréparation et les risques de retard sont la hantise des responsables d'Athènes 2004. "M. Papaïoannou nous a présenté un timing des actions nécessaires avec un an d'avance", a dit M. Simitsek.

Le budget global pour les cérémonies d'Ouverture et de Clôture des Jeux s'élève à 49.156.732 euros, dont 1.300.000 euros pour les droits artistiques de M. Papaïoannou et de ses collaborateurs. "La législation, aussi bien européenne que grecque", a précisé M. Simitsek, "nous autorise à procéder sans concours, puisqu'il s'agit d'un événement culturel. Vous comprenez qu'un événement culturel a cette particularité qu'il doive plaire à ceux qui le choisissent. Il ne peut pas être le moins cher, ni le meilleur, puisque le meilleur n'existe pas".

Selon les responsables d'Athènes 2004, M. Papaïoannou avait été sollicité pour avis mais "le concept" proposé était si fort qu'il a "enthousiasmé" aussi bien les organisateurs grecs que le Comité Olympique International. Le Premier ministre et le ministre de la Culture auraient aussi "convenu qu'il s'agissait d'une proposition épatante".

Il ne restait plus à M. Simitsek qu'à conseiller aux journalistes trop curieux "dormez tranquilles, vous serez absolument satisfaits".

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