Le Premier ministre, M. Costas Simitis, déstabilisé par les dernières montées en ligne des barons de son parti, s'est montré unitaire et conciliant lors de la réunion du Bureau exécutif du Pasok (parti socialiste).
Il a par la même occasion annoncé sa candidature à sa propre succession à la tête du parti lors du congrès qui doit avoir lieu dans un an. En cas de réélection, il conduirait ainsi la campagne de son parti.
Se référant à la crise des dernières semaines au sein du parti, M. Simitis, a refusé de voir la réalité de la contestation, et a préféré positiver le différent avec les cadres du parti : "c'est quelque chose de naturel, c'est un signe de santé pour un parti ", a-t-il conclu dans son discours rappelant que "le renouvellement fait partie de l'histoire du Mouvement socialiste".
M. Simitis a reçu le soutien du ministre de la Défense, M. Tzohatzopoulos, lequel a qualifié la demande de renouvellement de l'appareil de... "néolibérale" chose qui ne correspondrait pas à la demande sociale "à la recherche d'une vision et d'une direction".
De son côté, le ministre de l'Interieur, Mme Vasso Papandréou, a mis sa démission à la disposition du Premier ministre si les critiques contre "les centaures de la chaise", variante grecque des élephants, continuaient.