par Alexia Kefalas
Auteur et compositeur pour les plus grandes voix en Grèce, il est aussi connu pour être le créateur de musiques de films remarquables comme "Balkanisateur" et "Brazilero" de Goritsas ou encore "Acropole" de Pantelis Voulgaris.
Tout commence à l'école, avec trois copains de classe, Nikos se produit devant ses autres camarades. Ils jouent du Jimmy Hendrix ou des Rolling Stones.
Lors d'un concert à Athènes, un producteur les remarque et c'est ainsi que le groupe FATME voit le jour avec un premier album en 1982. "Le climat musical était très divisé à l'époque, et le groupe n'entrait dans aucune catégorie : D'un côté, il y avait les jeunes groupes de rock aux noms anglo-américains qui rejetaient la Grèce de la junte et qui s'ouvraient aux autres cultures. Nous, ils nous traitaient de groupe populaire. De l'autre, la Grèce de l'ombre avec les "Rébètes" qui n'écoutaient que les chansons populaires et traditionnelles aux messages politiques, et nous surnommaient "les rockeurs". Nous n'étions ni l'un ni l'autre, on était à part".
En mélangeant le rock et la tradition, les FATME arrivent petit à petit à se faire une place dans l'univers musical grec. Ils ont depuis réussi à trouver les termes pour se décrire : "Si je devais qualifier ma musique, je la décrirais comme de l'ethno-rock qui vient de Grèce", affirme Nikos. "C'est l'union la puissance du rock sur les douces mélodies folkloriques, d'Asie Mineur mais aussi traditionnelles".
Dix ans après, les FATME se séparent et Nikos continue le voyage en solo. Il compose alors pour les plus grands de la scène grecque : de Haris Alexiou à Dionissis Savvopoulos, en passant par Eleftheria Arvanitaki et Giannis Kotsiras, Portokaloglou devient La référence à travers le pays.
Son dernier album "Brazilero" à reçu le prix du meilleur album de l'année, et de la meilleure bande originale de film l'an dernier aux "victoires" de la musique grecque, ainsi que le prix de la chanson de l'année pour "Thalassa".
Avec des textes simples, et surtout très actuels, sur des rythmes ethniques, entraînants et même envoûtants, Nikos Portokaloglou nous fait profiter de son retour aux sources : "dans la composition et dans les textes, je m'inspire des musiques populaires, traditionnelles et folkloriques, je les ai juste fait évoluer".
Fier de ses origines, Nikos nous fait comprendre que la culture grecque est un trésor d'une valeur inestimable. Comment ne pas le suivre lorsqu'il dit "La Grèce est un petit pays, et il faut qu'on trouve un moyen de faire partie du grand monde sans pour autant perdre nos origines".
Il y a quinze jours, Nikos Portokaloglou était en concert avec Rachid Tahar à Athènes avant de partir en tournée et de sillonner toute la Grèce pendant l'été. Puis, retour le 10 septembre à Athènes, sur sa scène préférée au Théâtre du Lycabette. "Chaque fois que je me produis dans ce théâtre qui domine la ville, j'ai l'impression que c'est un moment particulier. Quelque chose de magique et de mémorable a marqué tous les concerts que j'y ai donné".
Alexia KEFALAS
Athènes, juin 2003
Été 2003 : la tournée de Nikos Portokaloglou
- 3 juillet - Patras, Arhaio Odeio
- 4 juillet - Preveza, Nikopolis Club
- 5 juillet - Paxoi, Mouseio Gaïou
- 9 juillet - Lefkosia, Chypre
- 1 août - Nestorio, River party
- 6 août - Drosia Chalkis, Bouka beach
- 8 août - Ithaki, Gymnasio
- 9 août - Potidaneia Nafpaktos, Theatro 18
- 18 août - Rodos, theatro Mesaionikis Tafrou
- 20 août - Tilos
- 1 septembre
Thessaloniki Kalamaria, Stratopedo Kodras - 10 septembre
Ggrand concert à Likavitos, Athènes
- Son site officiel à www.portokaloglou.gr
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