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Bonjour,
Mon époux et moi-même avons prénommé notre petite fille Elena (prénom que nous trouvons très lumineux et qui nous inspire le soleil). Nous souhaiterions en savoir plus sur son histoire et sur sa popularité en Grèce.
On nous dit également qu'il ne s'agit pas de sa forme original puisque c'est Hélène ou Helena (orthographe que nous trouvions plus froide compte tenu de notre nom de famille particulièrement long et allemand) et par conséquence il perdrait tout son sens et son histoire.
Personnellement, je trouve que l'orthographe sans H donne un coter plus méditerranée (j'ai des portugaise et italienne en peut plus lointaine).
Je vous remercie par avance pour vos explications.
Jelena
Vous trouverez quelques
Vous trouverez quelques informations qui répondent en partie à vos questions ici:
https://www.info-grece.com/prenom/helene
Consultez ensuite son équivalent grec "Ελένη", pour connaître les différents dérivés de ce prénom.
En réponse à Vous trouverez quelques par iNFO-GRECE
Bonjour,
Bonjour,
Merci pour votre retour. Donc si je comprend bien l'écriture grec d'origine est sans H. Le H aurait été introduit ou traduit ce qui a donné Hélène. D'ailleurs sauf erreur de ma part (et je m'excuse par avance si c'est le cas) quand je regarde l'étymologie en grec il n'y a pas de H. Et Elena en grec est Eleni.
Avec mes remerciements
En réponse à Bonjour, par Jelena
Effectivement, en grec
Effectivement, en grec moderne, "Hélène/Eleni" s'écrit Ελένη sans "H". Le "H" qu'on trouve dans l'écriture des langues latines traduit l'esprit rude de l'écriture antique de Ἑλένη. Jusqu'à l'instauration du système monotonique en 1982 qui utilise un seul accent pour indiquer la syllabe accentuée d'un mot, la langue grecque utilisait un système de notation datant de la période héllenistique (IIIe-Ier siècle av. J.C.) à base d'accents (aigu/oxeia, grave/vareia, circonflèxe/perispomeni - notation de l'accentuation) et d'esprits sur la voyelle initiale (psili/doux, daseia/rude - notation de l'aspiration) qui traduisaient la musicalité de la langue par la variation de la prononciation des voyelles. Le "h" latin traduit ainsi l'esprit grec "daseia" qui marque la présence d'aspiration dans la prononciation de la voyelle. La "daseia" elle même est une simplification de la lettre grecque H (Hêta) qui était employée dans certains dialectes du grec ancien avec la même fonction (h aspiré rude), avant qu'elle ne perde son aspiration pour se confondre aujourd'hui avec un simple "ι / i". Voilà donc pourquoi Ἑλένη > Ελένη/Eleni devient Hélène, tout comme Ἕλλην > Έλληνας/Ellinas (grec) devient Hellène, Ἑρμῆς > Ερμής/Ermis devient Hermès, Ὅμηρος > Όμηρος/Omiros devient Homère et ἑλικόπτερο/elikoptero devient hélicoptère.