PARIS Le président français Jacques Chirac a réitéré lundi devant les ambassadeurs de France que la Turquie devait apporter des clarifications sur sa position concernant Chypre, mais a souligné que la France respectera les engagements pris vis-à-vis d'Ankara.
«A la suite de sa déclaration unilatérale sur Chypre, la Turquie devra apporter des clarifications et donner l'assurance à l'Union à 25 de sa volonté de respecter pleinement l'ensemble de ses obligations», a-t-il dit dans un discours prononcé au palais présidentiel de l'Elysée à l'ouverture de la 13ème conférence annuelle des ambassadeurs français.
La Turquie a signé le 29 juillet un accord étendant une union douanière à la République de Chypre, une des conditions majeures fixées par l'Union européenne à l'ouverture le 3 octobre de négociations d'adhésion. Mais Ankara a cependant adjoint à ce document une déclaration stipulant que son geste n'équivalait pas à une reconnaissance de Chypre, qui a adhéré à l'UE en 2004.
Lors d'un entretien vendredi avec le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, M. Chirac avait estimé que cela n'était «pas dans l'esprit qu'on attend d'un candidat à l'Union».
La Commission européenne a répété lundi que la Turquie n'était pas dans l'obligation de reconnaître Chypre pour entamer des négociations d'adhésion avec l'UE le 3 octobre et avait déjà rempli les conditions fixées pour ce faire par les 25.
Il a rappelé que «l'ouverture de négociations avec la Turquie n'est que le début du long et difficile chemin, à l'issue incertaine, que va emprunter ce grand pays qui aspire à rejoindre l'Union».
Les craintes de voir débarquer la Turquie dans l'Union européenne avaient déjà, indirectement, coûté le non français lors du référendum de ratification de la Constitution.Par ce geste, Jacques Chirac tente, assurément, de rassurer le peuple français sur l'issue de ce processus d'adhésion. Un processus que d'aucuns s'étaient déjà fait fort de rappeler par le passé qu'il n'était pas assuré d'aboutir à une issue favorable.
La Turquie se devra en tout cas de montrer patte blanche à tous les niveaux si elle espère un jour intégrer la grande famille européenne.
Re: Chirac veut des clarifications sur la position d'Ankara sur
Wait and see! Attendons donc, nous suivrons attentivements ces négociations d'adhésion. Je suis trés méfiante par rapport à la volonté de certains grands pays européens quant au respect des critères qui doivent être retenus pour l'entrée dans l'Ue . je n'arrive pas toujours à comprendre qu'un pays où les droits de l'homme sont bafoués puisse être candidat.
Des intérêts géostratégiques sont trop en jeu.
Cela me choque d'autant plus qu'on ne fait pas allusion à la reconnaissance au génocide arménien,des grecs pontiques etc..
Quelle Europe! celle des grands capitaux, on n'en sortira pas.
En réponse à Re: Chirac veut des clarifications sur la position d'Ankara sur par irene
Re: Chirac veut des clarifications sur la position d'Ankara sur
Pourquoi ne pas organisé une vague d' attentats contre la turquie pour venger nos aïeux?!!?
En réponse à Re: Chirac veut des clarifications sur la position d'Ankara sur par BOUBOULINA
Re: Chirac veut des clarifications sur la position d'Ankara sur
parceque nous ne mangeant pas de ce pain la.
le peuple turque dans son ensemble si il s'avaient la veriter et non l'image tronquer vehiculé par des manuels scolaire propagandiste( la turquie n'est pas le seule qui est du mal a ce rafraichir la memoire).est un peuple comme tous les autres ils veulent vivre en paix elever leur enfants comme les autres et jouir de la vie comme tous le monde. donc nous n'avons pas a nous attaquer a eux. seul le dialogue sincere et une complete connaissance des uns et des autres nous permeteras de nous rapprocher. je suis de la meme veine que mikis theodorakis qui des le annee 1970 avait ouvert la voie avec des concerts en turquie de musique grec et par la musique la poesie et les art avait fait du rapprochement des deux peuple sa prioriter.
continuons le dialogue et ne niant rien du bon comme du mauvais.
une pere ne reve que d'un monde de paix pour ces enfants. (:P)
En réponse à Re: Chirac veut des clarifications sur la position d'Ankara sur par evropi
Re: Chirac veut des clarifications sur la position d'Ankara sur
C'est sûr ce sont les dirigeants qui sont à mettre en cause, mais combien de temps il faut attendre pour changer les livres scolaires de façon à les mettre en adéquation avec la vérité historique! regardez en Grèce...
Moi je pense que les choses vont aller plus vite que prévu pour l'entée de la Turquie, je n'en veux pas aux générations actuelles.
MAis avouons qu'ils ne remettent pas assez en cause leur système politique qu'il qualifient de "démocratie". sans parler de l'égalité des droits entre les hommes et les femmes.
Sur ce problème certains pays du mahgreb comme le Maroc avec le nouveau souverain ont fait des progrès importants.
En réponse à Re: Chirac veut des clarifications sur la position d'Ankara sur par evropi
Re: Chirac veut des clarifications sur la position d'Ankara sur
Je suis le seul avec mon pere qui restont de notre famille, si un jour je n'aurais pas de descendance il n'y aura plus de mémoire de notre famille.
Ceux qui n'ont pas été assassiné par les turcs, l'ont été dans leurs berceau par les rouges pendant la guerre civile (je n'adhere à aucune mouvance politique, j'ai des symphaties pour toutes les idéologies selon leur application et leur éfficacité).
alors tant qu'a faire si je devrais disparaitre alors avec honneur, et cela rappellera l'histoire aux descendants qui ont survécu.
Mais vu comment le gouvernement turc se comporte actuellement et le danger futur que peut engendrer l'adhésion de la turquie à l'UE...
En réponse à Re: Chirac veut des clarifications sur la position d'Ankara sur par BOUBOULINA
Re: Chirac veut des clarifications sur la position d'Ankara sur
Je suis bien en accord avec vous
Il faut savoir ce que l'on veut, le devoir de mémoire est important, dans ce forum beaucoup d'intervenants le souhaite.
Quand bien même certains ne sont pas opposés sur un principe d'adhésion car il va bien c'est vrai falloir faire la paix avec ce pays,mais le devoir de mémoire doit être fait ainsi que la reconnaissance par les turcs des massacres arméniens grecs pontiques etc..
Je ne vois pas alors pourquoi chercher à traduire des témoignages de personnes qui ont été touchés dans leur famille ou personnellement?
Je ne vois pas pourquoi démontrer les souffrances et le traumatisme que ces génocides ont engendrés.
A quoi sert de rechercher des livres qui en parlent?
ëtes vous d'accord?
Irène
Re: Chirac veut des clarifications sur la position d'Ankara sur
Paris ne mettra pas son veto à l'ouverture des négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne (UE), prévues le 3 octobre. Elle ne fait pas de la reconnaissance de Chypre par la Turquie un préalable. C'est ce qui ressort de la réunion des ambassadeurs, inaugurée lundi 29 août par un discours du président de la République.
Un doute avait pu naître depuis les propos très vifs tenus le 2 août par Dominique de Villepin. "Il ne me paraît pas concevable qu'un processus quelconque de négociations puisse s'ouvrir avec un pays qui ne reconnaîtrait pas chacun des membres de l'Union européenne, c'est-à-dire les Vingt-Cinq" , avait alors affirmé le premier ministre. Cette déclaration intervenait après que la Turquie eut signé un accord douanier avec l'Union à vingt-cinq, tout en précisant dans une déclaration unilatérale que la signature de cet accord douanier ne valait pas reconnaissance de Chypre.
Lundi, Jacques Chirac a été plus prudent, déclarant qu'"à la suite de sa déclaration unilatérale sur Chypre la Turquie devra apporter des clarifications et donner l'assurance à l'Union à vingt-cinq de sa volonté de respecter pleinement ses obligations" . Le ministre des affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, a été plus dur, déclarant mardi qu'"il n'est pas envisageable qu'un pays qui demande à entrer dans une communauté refuse de reconnaître l'un de ses membres" . Mais, en pratique, les diplomates français veulent obtenir lors de la réunion des ministres des affaires étrangères des Vingt-Cinq qui se tiendra jeudi 1er septembre en Grande-Bretagne l'adoption d'une déclaration ou la fixation d'une clause de rendez-vous, qui permettrait de vérifier dès 2006 qu'Ankara applique pleinement à Chypre l'accord douanier et mène les négociations réellement avec 25 pays, dans l'esprit de reconnaître à terme Chypre.
L'Elysée calme donc le jeu sur un dossier où la France risquait de se trouver isolée. Le Royaume-Uni, qui exerce au second semestre 2005 la présidence de l'UE, a fait de l'ouverture des négociations avec la Turquie une de ses priorités. Surtout, le gouvernement chypriote grec n'exige pas d'être reconnu immédiatement par Ankara.
MALAISE GLOBAL
Celui-ci n'est pas mécontent d'être seul à bénéficier des aides européennes et ne veut pas qu'une crise entre l'UE et la Turquie ne conduise à la relance du plan de Kofi Annan sur la réunification de l'île, rejetée par référendum par les seuls Chypriotes grecs en 2004. Paris peut difficilement être plus royaliste que le roi, observe-on à la Commission européenne. Les hésitations françaises sur la Turquie sont révélatrices d'un malaise plus global et d'une absence d'idées pour sortir de la crise ouverte par le non français et néerlandais à la Constitution.
"On ne peut plus être ministre déléguée aux affaires européennes de la même façon après le 29 mai qu'avant le 29 mai" , a pour sa part déclaré mardi la ministre Catherine Colonna. Elle cherche, sans trouver de solutions concrètes, un moyen de mieux associer les citoyens aux décisions européennes. L'objectif est aussi de répondre aux délits de l'élargissement et de la mondialisation. Mais il n'y a pas de recette miracle. Mme Colonna a accusé les partisans du non d'avoir " sciemment trompé les Français. Depuis le 29 mai, aucune alternative crédible au traité constitutionnel n'a vu le jour" .
A écouter Jacques Chirac, certains diplomates avaient le sentiment que tout continuait comme si le 29 mai n'avait pas eu lieu. Chacun poussant son petit dossier.
A Bercy, on espère avancer sur l'harmonisation de l'impôt sur les sociétés d'ici à 2006 ; au quai d'Orsay, on espère un accord sur le budget européen dès ce semestre. Mais l'heure est au pessimisme. Si l'on tempête contre l'inactivité de la présidence britannique et de la Commission, qui ne proposent aucun projet, nul ne juge possible le lancement d'une vraie initiative : comment la France peut-elle être crédible alors qu'elle a été incapable de ratifier une Constitution dont elle avait été avec l'Allemagne et la Belgique le principal promoteur ? Qui plus est, plus rien n'est possible avant les élections allemandes.
En réponse à Re: Chirac veut des clarifications sur la position d'Ankara sur par EVROPI
Re: Chirac veut des clarifications sur la position d'Ankara sur
Bonjour,
Ce qui est quand meme surprenant c`est que ce sujet de l`integration de la Turquie dans l`UE soit plus contreverse par la France que par la Grece, Athenes en particulier qui ne s`oppose pas en quoi que ce soit, le probleme de mon point de vue la turquie est convoitee par deux poles economiques les USA et l`UE sauf que Paris une nouvelle fois est peut etre plus mesure que ces confreres europeens a l`idee d`integrer tout et n`importe quoi, un peu plus depuis que le monde entier a vecu le 29 mai pour s`apercevoir que l`UE n`est pas encore une force solidaire, ce qui laisse aujourd`hui place a des infiltrations financieres de la part des USA a travers des holdings ecran comme les fonds de retraites, ils ont cette facheuse habitude de vous occuper a l`ouest pendant qu`ils penetrent a l`est.
Si la France ne s`etait pas eleve pour dire non a la gueurre en Irak la presence europeenne serai peut etre plus importante.
La Turquie n`est elle pas un ver dans la pomme que les USA convoitent faussement afin que notre interet se porte la ou ils ont envie ?
Quand au referundum je ne pense pas qu`Athenes soit pret a en organiser un, le gouvernement n`est pas au mieux avec son peuple et les surprises du style 29 mai !!!
petit sondage : et si...
imaginons que la Turquie entre dans l'UE mais que la Grèce obtienne une clause spéciale limitant l'installation de citoyens turcs sur son sol en raison du risque particulier entrainé par le problème démographique de la grèce
selon vous serait ce si mauvais?
En réponse à petit sondage : et si... par panos
retour de mon petit SONDAGE
imaginons que la Turquie entre dans l'UE mais que la Grèce obtienne une clause spéciale limitant l'installation de citoyens turcs sur son sol en raison du risque particulier entrainé par le problème démographique de la grèce
selon vous serait ce si mauvais?
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