Je vais vous citer ici deux passages du livre: "Guide des méthodes de l'archéologie", Demoule J-C., Giligny F., Lehoerff A., Schnapp A., Paris, Editions La découverte, 2002, p.243-245:
Sur la Grèce et les Etats balkaniques:
"Les Thraces, les Daces, ou les Illyriens, peuples disparus depuis les premiers temps de l'empire romain, deviennent les ancêtres directs des Bulgares, des Roumains ou des Albanais modernes- sans parler de la Grèce, qui tâche tout au long du XIX ème siècle de se conformer au modèle antique que les Occidentaux veulent coûte que coûte plaquer sur elle[Herzfeld, 1982; Demoule, 1996]."
Sur la France et la "Gaule"
"La "Gaule" elle même est largement une invention des historiens nationalistes du XIXème[Goudineau, 2001]. Cinq siècles avant notre ère, la civilisation de la Tène, celle des Celtes historiques, s'étend du bassin parisien à la Bohême, à l'exclusion de la moitié sud de l'actuel territoire français. Du temps de César, la "Gaule" se trouvait éclatée en une soixantaine de petits Etats indépendants et le dictateur romain y reconnaissait trois grandes zones culturelles distinctes, sans compter le Midi déjà romanisé. La notion même de "gallo-romain" est abusive, les vestiges "gallo-romains" ne se distinguant en rien des vestiges "romains" de l'ensemble de l'Empire: elle vise à suggérer que, sous les cinq siècles de domination romaine, une forme d' "identité gauloise" se serait souterrainement maintenue."
Dans ce livre comme dans d'ailleurs d'autres livres de méthode de l'archéologie (Jockey P., "L'Archéologie", Paris, Belin, 1999) est dénoncée l'archéologie au service des nationalismes (grecs français, allemands...).
L'histoire telle que l'apprennent encore aujourd'hui de nombreuses personnes, et telle que l'enseignent les professeurs même à l'université parfois, est une certaine vision, non-objective de l'Histoire (avec une majuscule).
A l'université que dire des professeurs d'archéologie qui vous bassinnent de civilisation gallo-romaine (au IIème et IIIème siècle après J-C!!!!!!)?????
L'histoire nationaliste n'est pas morte, elle est source de conflits (balkans), de tensions(FYROM ou Macédoine?), et de discussions inter-minables sur la fonction, la moustache de Vercingetorix (si si je vous jure, j'ai déjà lu des articles sur la moustache de Vercingetorix...), où sur l'origine antique des Grecs contemporains....
Je ne vous citerais pas les autres exemples que les auteurs de ces livres citent, je vous laisse le soin si vous aimez lire, d'apprendre par vous-mêmes ce qu'est la méthode historique et ce qui ne l'est pas.
Cordialement
Christos
PS: dans ces livres on ne parle pas que de nationalisme, on y parle surtout des méthodes de l'archéologie aujourd'hui. Ca s'adresse à un public d'universitaires ou à un "public motivé" (c'est qu'il y a d'écrit sur le livre;))
Dites le moi si je vous ennuie...
Comme ça au moins je perdrais pas mon temps à intervenir ici :(:(:(:(
Je vous laisse alors :(
Adieu :(:( je vais me terrer desormais dans un tonneau du kafeneio:(:(, dans l'arrière salle pour gêner le moins de monde possible...
En réponse à Dites le moi si je vous ennuie... par Dyogène
scandinaves...
Les scandinaves aussi ne cessent de faire référence aux vikings (c'est un peu plus récent mais pas tant que ça)
les occidentaux sont amusants : ils ne supportent pas la Grèce profonde selon trop attachée à l'orthodoxie mais quand les Grecs veulent renouer avec l'antiquité ils les accusent de récupération nationaliste.
je trouve que le parallèle entre les bulgares qui se disent thraces et les grecs qui se disent... grecs est douteux. La langue bulgare n'a rien à voir avec le thrace, et les bulgares sont de culture slave. Alors que si on prend les Grecs convertis au christianisme des 1ers siècles après l'antiquité et les Grecs d'aujourd'hui on retrouve de vrais points communs
et d'ailleurs...
la critique de ces archéologues est-elle elle-même une critique scientifique qui s'accompagne, par exemple, d'une analyse des liens que certains tissent entre grecs anciens et modernes?
il est idiot de nier l'évolution de l'identité grecque, mais il et tout aussi idiot de nier à tout prix l'origine antique de bien des aspects de l'identité grecque d'aujourd'hui.
si on parle grec aujourd'hui en Grèce, si des gens ont des noms grecs, originaires de chypre à l'épire en passant par l'asie mineure et le pont c'est bien parce qu'une grande partie au moins de leurs ancêtres sont grecs, et pas par l'action du saint esprit qui aurait tout d'un coup apporté la langue grecque aux Grecs d'aujourd'hui
En réponse à et d'ailleurs... par Panos
Bien sûr que oui qu'il y a des liens
Mais ils dénoncent pas ces liens mais la récupération politique des antiquités...
Nous ne sommes pas non plus il est vrai descendants uniquement des grecs anciens!!!!! Même si des liens linguistiques existent
Dans notre sang coule du sang romain, sémite (et oui...) , slave, ( barbare;) ....) aucun peuple ne peut se prétendre "pur", on a vu comment la notion de pureté a massacré les communautés au 20ème sicèle...
En réponse à Bien sûr que oui qu'il y a des liens par Plotin
Re: Bien sûr que oui qu'il y a des liens
C'est quoi du sang sémite ou romain? Tu peux m'expliquer?
Les Grecs anciens eux-mêmes cherchaient-ils si parmi leurs ancêtres un tel était d'une autre origine?
Et il y a du "sang grec" chez les Italiens, chez les Turcs, etc...
Aucun peuple n'est pur, mais nier la continuité de l'identité sous prétexte que certains ancêtres ont pu venir d'ailleurs, c'est faire du racisme à l'envers, et attribuer au sang (donnée animale) une plus grande importance qu'à l'identité (donnée humaine).
Un exemple : les Turcs : on sait que pas mal de Grecs se sont convertis à l'islam et que beaucoup de Turcs ont une ascednance grecque.
Cela en fait-il pour autant des "demi-Grecs"?
Bien sûr que non.
Et l'inverse est également vrai : un Grecs qui aurait, parmi ses nombreux ancêtres, un lointain ancêtre slave est-l pour autant moins grec qu'un autre et plus slave?
Et son ancête slave, peut-être avait-il lui-même diverses origines, y compris grecques pourquoi pas...
Et les choses varient d'un région à une autre : dans le Pont ou à Chypre, les Grecs n'ont jamais eu de slaves.
En réponse à Re: Bien sûr que oui qu'il y a des liens par Panos
Ethnocentrisme a posteriori...
Pour recadrer avec la discussion de départ:
J'ai pour ma part très bien compris la citation que donne Cristos: il n'y a rien de péjoratif là-dedans, les archéologues se moquent sûrement du fait que l'Etat grec moderne se soit calqué au modèle que lui imposait l'occident, qui voulait bien le voir en tant que descendant direct de la Grèce antique.
Les Grecs aujourd'hui oublient des pans entiers de leur histoire pour se conformer à ce carcan historique... Ils jonglent avec l'histoire la déforment, la modèlent à leur manière.
Parler de ça encore aujourd'hui en Grèce est tabou puisque tout le monde à force de propagande est persuadé d'être un Grec "pure souche", tout droit sorti du finfond de l'antiquité...
C'est le "pure souche" qui me gêne, personne sur terre ne peux prétendre être d'une lignée pure, c'est stupide!!!!!!!La reproduction sexuée oblige un mélange génétique (pour répondre à ce que tu dis à Plotin sur le caractère animal), et les mouvements de populations permettent bien sûr des transferts culturels (ce n'est pas parcequ'on est "grec" que l'on emprunte pas des traits culurels aux autres au contraire...).
C'est le mot "continuité" qui m'embête dans chacune de vos interventions, il n'y a JAMAIS eu de continuité sinon je serais encore en train de faire des offrandes à Héra, je parlerais le grec comme Platon!!!!!!
Il n'y a qu'une évolution perpetuelle, des melanges sans fin... C'est une nuance de taille, on évolue tout le temps.
On est Grecs, mais les Romains sont passés en grèce que je sache!! les italiens aussi, et les slaves, etc...
Voilà ce qu'est le Grec aujourd'hui: un ensemble d'influences qui aboutissent à ce qu'il est aujourd'hui: il possède une histoire propre.
On a l'impression à vous entendre que se soit les invasions slaves ou italiennes ottomannes, le caractère grec prennait obligatoirement le dessus sur l'envahisseur...
Mais ça c'est une vue de l'esprit typique du 19ème siècle, des guerres d'indépendance... Aujourd'hui il est temps de penser différemment et de renouer avec toute notre histoire , de ne pas cracher sur certains aspects de la culture...
Exemple catastrophique et typique de ce rejet des influences "étrangères" est l'épuration de la langue grecque...
Résultat lamentable...
En réponse à Ethnocentrisme a posteriori... par Tite
pas d'accord
Je m'excuse de dire que je trouve ton point de vue généraliste et simpliste, en toute amitié.
Les termes de continuité et d'évolution ne sont nullement contradictoires.
Toi-même, es-tu en continuité avec ce que tu étais à l'âge de 2 ans?
Je pense que oui, et pourtant tu as évolué.
Le Grec que parlait platon est différent du grec que parlaient les Grecs 2 siècles avant ou 2 siècles après Platon. Différent du grec d'homère par exemple. Est-ce à dire qu'e ce n'est pas la même langue? C'est la même qui a évolué.
D'ailleurs si on n'applique ta notion restrictive la continutié, ce mot n'a plus aucun sens. Par exemple, existe-t-il une continuité chrétienne? (et je sors là de la question de l'identité grecque) On ne prie plus dans la même langue en france aujourd'hui et autrefois, on n'est pas chrétien de la même manière en 2003 et en l'an 1000; ça n'est pas pour autant qu'il n'y a pas de continuité)
Quand on parle de continuité c'est une continuité à l'échelle des hommes avec tout ce que cela comporte de variations et de création.
Il ya une mystique de l'identité qui fait qu'un homme appartient au peuple auquel il croit appartenir. C'est cette notion humaine qui définit l'identité.
Quelle importance de savoir si dans l'arbre généalogique de tel ou tel grec il y a des ancêtres non-Grecs? On s'en fout. Ca n'a absolument aucune incidence sur la continuité de l'identité.
Un humain ça n'est pas comme un chien qu'on croise. L'identité est un phénomène intellectuel, pas biologique.
Quand les gens parlent disent que du sang grec coule dans leur veine, ça n'est qu'une façon d'exprimer que leur identité grecque leur a été tranmise par leurs ascendants et que la mystique de l'identité est si forte qu'elle donne l'impression de donner corps à une notion intellectuelle.
Je trouve complètement ridicule d'insister là dessus.
On en vient à de la réthotique : les uns insistent sur les traits qui persistent et qui ont continué, les autres sur les traits qui ont changé.
On ne peut nier qu'il existe une continuité grecque étonnante, si on compare l'histoire grecque à l'histoire d'autres peuples. C'est une des caractéristiques des Grecs, comme des Juifs, des Arméniens, des Araméens...
Je suis désolé, mais insister à tout prix sur le fait que dans les sang des Grecs d'aujourd'hui il y a un peu de sang d'envahisseurs, c'est tout aussi raciste que de dire que les Grecs sont purs, car c'est insister sur le côté biologique putôt que sur l'identité. Et ça n'a aucun sens.
Quand il y a eu le tremblement de terre en Turquie, un ministre turc a refusé le sang offert par le gouvernement grec. Finalement ce sang a été accepté. Les Turcs qui ont dans les veines du sang donné par les Grecs sont-ils un peu Grecs? Ont-ils subi une mutation génétique qui les rendrait moins turcs? A lire ce que tu dis des Grecs par rapport au sang de certains envahisseurs on croirait que oui.
Si on rejette l'idée de racisme, parler de sang "slave" ou "italien" qui coulerait dans les veines des Grecs après je ne sais combien de siècles n'a pas de sens. Tu connais des Grecs auxquels tu peux dire "toi au 6e siècle après JC une de tes ancêtres a eu une relation sexuelle avec un slave"? Moi je n'en connais pas.
Il est vrai que je caricature un peu ton propos tout au long de cette réponse, mais finalement on aboutit à peu près à ça.
Ce qui compte c'est l'identité, qui est une notion collective, et non pas l'arbre généalogique personnel de tel ou tel grec, qui est une notion individuelle.
Le ministre des affaires étrangères grecques a une mère bulgare. Dois-je penser que c'est un demi bulgare qui dirige les affaires étrangères grecques?
Insister sur cet aspect de l'arbre généalogique n'a absolument aucun sens, cela conduit à des absurdités et à du racisme inversé.
En revanche tu ne peux pas nier que l'identité grecque repose sur un socle qui, malgré les siècles n'a pas tellemnt changé.
Tu as fait allusion à la religion avec Hera, mais depuis que les Grecs antiques se sont convertis au christianisme, ils y sont restés fidèles.
Tire tu dis :
"On a l'impression à vous entendre que se soit les invasions slaves ou italiennes ottomannes, le caractère grec prennait obligatoirement le dessus sur l'envahisseur..."
Mais bien sûr que oui!
Sinon on parlerait slave, italien ou turc et pas grec
Les grandes généralités sur les différents envahisseurs ne veulent rien dire.
Les Romains, par exemple, ont conquis la Grèce mais ne s'y sont pas installés, ils n'ont pas installé de colonies de peuplement. Les Italiens non plus. Les Allemands non plus. Quand on dit qe les Romains sont passés en Grèce, c'est une armée et des cadres dirigeants qui y sont passé, pas le peuple entier qui se serait mixé aux Grecs.
Il y a des éléments qui sautent aux yeux et que tu oublies un peu facilement : l'identité grecque résiste comme de la crasse bien incrustée et que les envahisseurs n'arrivent pas à dissoudre :
Les Daces ou les Gaulois ont été latinisés.. pas les Grecs
Avec les invasions slaves au moyen-âge, presque tous les peuples des Balkans ont été culturellement et linguistiquement slavisés. Les Grecs, eux, ont plutôt résisté à cela (sauf en Macédoine).
Aves l'arrivée des Turcs, beaucoup se sont islamisés et turcisés, mais nous nous descendons de ceux qui sont restés Chrétiens, fidèles à ce qu'est l'identité grecque depuis la christinisation des populations grecques.
Avec la prise de l'empire byzantin par les occidentaux en 1204, il y a eu des tentatives de conversion des Grecs par les latins; le résultat ce sont les Grecs catholiques qui existent dans certaines îles grecques notamment, mais la grande masse des Grecs ets resrée attachée à sa religion.
Les Grecs ont tuojours eu un fort attachement pour certains traits cutlurels qui les caractérisaient.
C'est pour ça que tu es grec. Tu n'es pas grec par le ancêtres slaves que tu t'évertues à te trouver. Et tu n'es pas slave non plus.
Je pense que si les Grecs se mettent dans la tête qu'ils sont un peuple sans histoire, sans continuté, sans passé, masse informe slavo italienne, ils n'iront pas loin.
En réponse à pas d'accord par Panos
Juste un bémol
Commentant Tite qui affirmait "On a l'impression à vous entendre que se soit les invasions slaves ou italiennes ottomannes, le caractère grec prennait obligatoirement le dessus sur l'envahisseur..."
Tu réponds : "Mais bien sûr que oui! Sinon on parlerait slave, italien ou turc et pas grec"
Je crois que ce n'est pas si simple que cela. La langue n'est pas le seul élément de définition d'une identité commune. N'oublie pas l'imaginaire collectif. En effet, l'empire qu'on dit byzantin, se disait "romain", ses habitants, ses empereurs se disaient "romains". En grec certes, mais "romains" quand même. Les Turcs mêmes les appelaient ainsi.
C'est l'Occident, déniant à Constantinople (d'autant plus qu'elle était considérée comme schismatique) les prétentions universalistes de l'adjectif "romain", qui a fait de l'empire byzantin un empire grec !
Cela dit, ton argumentation est très intéressante. :)
En réponse à Juste un bémol par Naucratis
En parlant de langue de sang
Ouvre ton dico grec, et regarde l'étymologie des mots que tu utilises, tu te rendras compte de la compléxité de la chose...La majorité des mots grecs sont grecs mais une grosse minorité est turque italienne arabe...
Aman!!!!!!!!Giaroumpi!!!! Eleos!!!!Thee mou!!!
Pour ce qui est du sang, tu me fais bien rire parceque tu simplifies mes dires à l'extrème:
Quand on parle de sang qui coule dans les veines, on ne parle pas nécessairement de globules rouges et blancs mais de "gènos", c'est un façon d'évoquer les apports multiples éthniques et culturelles dans l'espace grec...
Donc je te remercie à l'avance de ne pas répéter ce que je dis de façon simpliste...
En réponse à En parlant de langue de sang par Plotin
pas besoin d'un certificat de purete pour qu'il y ait continuite
Plotin
Je ne vais pas insister car tu ne réponds pas à l'essentiel de ce qu'il ya avait dans mon message.
on n'a pas besoin d'un certificat de pureté pour dire qu'il ya continuité
Dis nous donc quel sens ça a pour toi, que dans ton arbre généalogique se trouvent quelques slaves du 8e siècle (s'il y en a, ce que personne ne peut dire du reste)?
Est-ce quelque chose d'essentiel dans ce qui te fait dire que tu es grec?
Est-ce cela qui te fait dire que tu es grec, ou plutôt cette série d'éléments communs à tant de siècles, qui ne cessent de se perpétuer malgré tous les envahisseurs?
Combien de non-Grecs Platon avait-il parmi ses ancêtres? Et Vénizélos?
Puisque tu en parles si bien, dis nous donc combien d'envahisseurs se sont mêlés à tes ancêtres - car j'ai certes caricaturé ta pensée, mais quand on parle de mélange ethnique on parle bien à l'origine de mélange entre un homme et une femme, on en vient toujours là.
Tout cela n'a pas de sens ça n'est qu'une fumisterie intellectuelle.
A part l'apport politique de Rome, le christianisme et l'occidentalisation récente il n'y a pas eu d'apport extérieur majeur à l'identité grecque profonde.
Quant à la langue, si on y a ajouté des mots de vocabulaires étrangers c'est un phénomène commun à toute langue et qui ne signifie nullement qu'il y a une atteinte à la continuité. Le grec a apporté autant sinon plus à ces mêmes langues. Le grec n'est pas devenu une langue slave latine ou turque. Alors que, par exemple, la langue parlée en Gaule ou en Aquitaine s'est latinisée et est devenue une langue latine.
Plotin, je suis bien d'accord qu'on parle de "gènos". Mais tu es complètement obsédé par l'ascendance biologique.
J'ai déjà précisé ma pensée en parlant de ce qu'ont laissé, ou non, les slaves et autres envahisseurs par comparaison à ce qui s'est passé avec d'autre peuples qui au contraire des Grecs ont été culturellement slavisés dans les Balkans et je ne vais pas répéter sans arrêt les mêmes histoires.
Aujourdh'ui si un Grec se sent proche, par exemple, d'un Serbe, ça n'est pas du tout par uen parenté ethnique des deux genos, mais par d'autres éléments comme la religion.
Seuls ces éléments subjectifs ont un sens identitaire.
Naucrati
Sur le terme de romains ça n'est pas un terme ethnique
Romain ne signifiait pas "venant de la ville de rome en Italie et de culture latine" mais seulement sujet de l'empire romain, depuis que la citoyenneté romaine avait été donnée à tous les habitants de l'empire.
Les romii n'étaient pas des latins
les mots n'ont pas le même sens pour un occidental aujourd'hui
Pagination