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très bon l'article d'info grèce :a combien l'amour de Dieu.. à lire absolument.ça me rappelle un évenement de mon enfance quand le curé de ma paroisse a demandé de payer un cierge (assez cher) pour faire la "Confirmation et ma n'ayant pas beaucoup d'argent m'a dit de demander l'argent à mon père athée convaincu,imaginer la scène .. pas de cierge pas de communnion ,j'ai du mentir pour payer le cierge .. que Dieu me pardonne...
En réponse à Re: A combien l'amour de Dieu?. par Nicolas
Re: A combien l'amour de Dieu?.
n'empeche que tous les grecs de paris ne sont pas riches ,et dieu aime tous ses enfants et ne leur demande pas de l'argent..
Re: A combien l'amour de Dieu?.
Voici une définition biblique de l'amour de Dieu:
L'amour est patient,l'amour est serviable, il n'est pas envieux; l'amour ne se vante pas, il ne s'enfle pas d'orgueil,il ne fait rien de malhonnete, il ne cherche pas son interet,il ne s'irrite pas, il ne médite pas le mal,il ne se réjouit pas de l'injustice, mais il se réjouit de la vérité; il pardonne tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout. L'amour ne succombe jamais.
1 Corinthiens 13.4
PS: à propos de Mercedes....Savez vous que Jesus est entré dans Jérusalem la veille de Paques non pas sur un pur sang ou un mustang ou un cheval blanc comme Napoléon, mais sur un anon...
à méditer par tous les gens d'églises.
En réponse à Re: A combien l'amour de Dieu?. par theo
Re: A combien l'amour de Dieu?.
vivent les anes...dont je fais partie..
En réponse à Re: A combien l'amour de Dieu?. par gisele
Re: A combien l'amour de Dieu?.
Pas avec d'aussi grandes oreilles j'espère.....
Quelques réponses à ces commentaires.
1 La [b]Mikri ekklissia[/b], fondée en 1936 par les réfugiés-échangés [i]tourkoméritès[/i]avait été prévue par l'ambassadeur Politis. En 1923 et 24 il y avait tant de nouveaux venus à Hagios Stéphanos, la [i]Mégali hévdomada[/i], qu'ils ne pouvaient entrer... Politis appela des réfugiés anatoliens, constantinopolitains, thraces dans ce but: une 2ème paroisse,loi 1901, Maître Oeconomos premier président du conseil et 24 "hommes de bonne volonté", fondateurs.
On chercha pendant 12a., il n'y avait pas d'argent. On finit par louer une boutique et son dépôt, en L, centré sur la cour carrée, rue Laferrière. Le premier prètre fut l'archimandrite Athinodôros Paradissis. Son portrait est dans la salle de réunion-café d'après la liturgie, avec le poème écrit par Grigoris Kalogéropoulos, mon ami épirote, pour les fondateurs. Les Saints Constantin et Hélène, furent choisis parceque chers au souvenir des exilés de terres byzantines et parceque c'était le nom des parents de Pater Paradissi.
On acheta après la guerre la cour ouvrant sur la rue (entrée actuelle), maintenant le [i]pronaos[/i]. Auparavant, c'était que la partie du fond, au-delà des pilastres qui était le temple. A Pâques on louait une tente, tendue sur la cour, et on y célébrait l'Anastassis. Avec ce [i]pronaos[/i], l'église a trop de millièmes de copropriété mais "bénéficie" très peu des frais qu'elle supporte pour tout l'immeuble. Actuellement il y a ravalement. L'église doit en payer presque la moitié...
En 1986, le dernier fondateur vivant, rappela ces souvenirs. C'était Dimitri Efthymiou, de Thrace, mon père, endormi en paix.
J'appartiens -pour sa mémoire et ses efforts- au conseil: élections tous les 3 ans de 8 membres, le président est l'archevêque (modification du statut obtenue -contre mon gré- à la demande des paroissiens kalymniotes qui craignaient une [i]françisation[/i] de la paroisse -j'y fais la catéchèse en français, les congénères n'envoient pas leurs enfants-).
Les grands [i]évergètes[/i] furent les manufacturiers de la chaussure anatoliens de Belleville (en particulier la famille Kyriazis et d'autres) qui donnèrent sans compter. Les autres grands donateurs furent les fourreurs castoriens et certains tels feu Lazaridès, Loukakis, Galazomatis, et des volontairement anonymes .
Le temps qui passe, la guerre, les mariages mixtes, la perte de la langue, l'oubli des traditions et de leur sens, la guerre civile, font fait que le "retour" en Grèce ne paraissait plus envisageable, sauf pour les derniers arrivés.
Nous avons de [u]très réelles difficultés[/u]à tenir le budget: ravalement, travaux intérieurs, fuel, moins de cérémonies (la Grèce n'est qu'à 3 heures et les familles des [i]néopherménii[/i] d'après la guerre, ouvriers de Citroën "importés", confectionneurs, crépiers, restaurateurs, etc. se marient ou baptisent au pays natal). D'autres trouvent la cathédrale plus "présentable" et moins "petite" pour les noces ou les obsèques, surtout aux yeux des non orthodoxes... donc moins de présences à la [b]Mikri[/b]...
La côtisation (35 eurôs: [u]3 eurôs par mois[/u]! est difficile à obtenir...). Quand je rappelle au [i]pangari[/i] que l'année a 50 dimanches et qu'[b]UN[/b] eurô pour chaque nous aiderait, je suis regardé de travers et vois souvent le dos tourné (et j'entends[i]ii papadès echoun lefta...[/i]). Nous avons la coûteuse dignité et charge de ne dépendre [b]que de nous-mêmes[/b], et de nous gérer seuls. Nous nous réunissons chaque 1er jeudi et épluchons nos comptes. Les quêtes sont comptées et contre-signées par au moins 3 [i]épitropes[/i].
2 [b]Papa-Andréas[/b] Phyrilas, de Chypre, professeur émérite de patrologie à l'Institut Saint Serge (fondé par les Russes blancs) continue à venir aussi souvent qu'il le peut. C'est un prètre exceptionnel. Dieu nous le gardera longtemps.
3 Je me souviens que la fameuse [i]saravalo[/i]-[b]Mercédès[/b] fut en effet un cadeau à Mélétios... Il y a longtemps.
4 Le passage du franc à l'eurô fait [i]tomber[/i] dans les [i]diskii[/i] [b]UN[/b] eurô (6,6 fr.) et non une pièce de 10 francs... On le subit sur notre budget.
5 Quant aux appréciations sur nos archevêques elles sont propres à chacun. MAIS si tous nous avons aimé et apprécié Mgr Iérémias nous savons et il l'a toujours confirmé qu'il n'a pas été [i]chassé[/i] par Mgr Emmanuel. Ils sont différents c'est vrai, mais, ce dernier a été [i]contraint[/i] à de [i]très difficiles[/i] remises en ordre face à certaines situations [i]familiales[/i] qu'Iérémias, homme doux, n'avait pas pu ou voulu traiter.
On est allé (je suis témoin direct) jusqu'à reprocher à Mgr Emmanuel d'avoir repeint l'archevéché, qui en avait bien besoin depuis Mgr Mélétios, d'avoir refait les folkloriques et puants cabinets d'aisance (ça me rappelait mon service militaire) et même sa taille!!!
Chef de service hospitalier 25a. j'a appris combien il est difficile d'introduire la [i]moindre[/i] retouche ou modification, et la facile et rapide [i]nocivité de rumeurs[/i] [i]kotsobolièsques[/i]. Mgr Emmanuel, qui se tue à la tache, y parvient peu à peu. En Belgique,d'où il vient, et on lui a laissé de grosses responsabilités. Il assume et se crève. Le [i]philotimo[/i] crétois!
Il est tard, j'ai été long, mais j'en ai eu gros sur le coeur de certains propos. Moi aussi, malgré ma myopie, je vois la paille sans voir la poutre.
En réponse à Quelques réponses à ces commentaires. par Th. Efthymiou
Re: Quelques réponses à ces commentaires.
Question d'un béotien : pourquoi l'Eglise orthodoxe grecque qui ,sauf erreur de ma part,bébéficie d'une situation matérielle relativement confortable, n'apporte-t-elle pas une aide substantielle aux églises de la diaspora ?
En réponse à Quelques réponses à ces commentaires. par Th. Efthymiou
Re: Quelques réponses à ces commentaires.
cher Thomas Efthymiou
tout l'historique de la petite église et même de la grande je la connaisssais, mon père était un fervent fidèle de la mikri eklissia, sauf pour la Mercèdès.
Je vais m'arrêter là car je disais seulement ce que je ressentais.
je ne reproche à rien à Monseigneur Emmanuel en tant que personne.
Je dis qu'il ne me convient pas sur le plan de la célébration lithurgique, c'est tout.
je ne suis pas la dernière à mettre mon obole pour l'église orthodoxe grecque.
vous en avez gros sur le coeur et bien moi aussi.
je le rappelle je ne dirai pas ce qui s'est passé lors de 2 enterrements l'un, mon beau frère l'autre mon cousin morts tous les deux hélas jeunes.
Et je ne suis pas celle qui ne voit que les défauts des autres . ""lynx envers nos pareils et taupes envers nous ,il fit pour nos défauts la poche de derrière et celle de devant pour les défauts d'autrui" La Besace de La Fontaine.
filika
Irène
En réponse à Re: Quelques réponses à ces commentaires. par jean-baptiste
Re: Quelques réponses à ces commentaires.
Les paroisses orthodoxes grecques du monde hors Grèce, des diasporas forcées, ou économiques, ou politico-sociales, dépendent du Patriarcat [u]Oecuménique[/u] (qui ici mérite cet adjectif).
Les vrais problèmes sont ceux des 2ème et 3ème générations, la langue, les mariages mixtes compliquant encore plus -affectivement- la transmission de la "[i]religion des pères[/i]". Les autres diasporas, en particulier russe, ont les mêmes problèmes.
Le 2ème peuple orthodoxe, après les Russes, c'est la Roumanie, et pas nous, nous l'oublions! Le christianisme orthodoxe n'est pas que l'affaire des Hellénes.
Le principe reste celui d'[b]Eglises locales[/b] [u]autocéphales[/u] (les Grecs sont réticents).
Notre Patriarche est l'archevêque des survivants en Turquie et non pas "l'archevêque du monde", comme l'est celui de Rome, qui pour nous est "premier parmi les égaux" -[i]primus inter pares[/i]-. Les diasporas vont aller vers les Eglises de chaque pays. Notre Patriarcat est leur tuteur (il a reçu les Russes blancs en grand nombre, comme rue Daru à Paris, p.ex.)
Il y a de plus en plus de théologiens de très haut niveau dans les diasporas (qui n'ont pas subi le martyr en pays marxistes dictatoriaux) Peu sont Grecs. La fermeture de l'Ecole du Patriarcat à Chalki, totalement injustifiée (à quand la saisie-spoliation et dispersion des biens et bibliothèques?) ne permet pas la continuation de notre théologie aux origines fondées sur la langue grecque hellénistique, jamais interrompue dans le monde, sauf à Chalki.
En France les Russes blancs (Meyendorff, Bobrinsky, Andronikoff, Schmeman, Ouspensky, etc) ont compris et travaillé, rejoints par des Français (nous disons:"[u]revenir à l'Othodoxie[/u]" et non abjurer ou convertir) qui nous honorent: Olivier Clément, Revault d'Allones, le Père Placide, Vergely, etc...
Les deux [u]paroisses francophones[/u], de rite byzantin, à Paris sont l'oeuvre des Russes blancs: Crypte de la rue Daru et ND Joie des affigés rue St Victor (l'argot orthodoxe dit: "[i]des agrégés[/i]"! parceque c'est celle des universitaires...)
En réponse à Re: Quelques réponses à ces commentaires. par irene
Re: Quelques réponses à ces commentaires.
Merci et Christos Anesti!
En réponse à Re: Quelques réponses à ces commentaires. par Th. Efthymiou
Re: Quelques réponses à ces commentaires.
Alithos Anesti Thomas Efthymiou. le débat pour moi est clos sur ce problème car je ne veux pas nuire à l'orthodoxie grecque bien au contraire.
Excusez mon ton un peu vif mais certaines choses ressenties doivent être dites.
Cordialement
EIRHNH
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