Persons: Manuel Valls

Jean-Pierre Robin est chroniqueur économique au Figaro.

Le premier ministre voit rouge, le président s'affiche confiant. Au sommet de l'État, au sein du duo exécutif, François Hollande et Manuel Valls ne semblent pas tout à fait d'accord sur l'analyse des conséquences d'une sortie de la Grèce de la zone euro.

Le premier ministre a assuré qu'il n'y avait pas de « sujet tabou » pour la France quant à un « rééchelonnement » de la lourde dette publique grecque.

Les "bases d'un accord" pour le sauvetage financier de la Grèce "existent", a affirmé mardi Manuel Valls, assurant qu'il n'y avait pas de "sujet tabou" pour la France quant à un "rééchelonnement" de la lourde dette publique grecque.

Deux jours après le scrutin qui a vu le non des Grecs l'emporter au référendum sur le plan de réformes des créanciers et à quelques heures de la réunion de l'Eurogroupe, le premier ministre Manuels Valls s'est montré optimiste et exigeant, mardi 7 juillet, sur la radio RTL.

Il s'est montré catégorique et alarmiste: non, la Grèce ne doit surtout pas sortir de la zone euro.

Le Premier ministre, Manuel Valls, s'est dit favorable mardi sur la radio RTL à la tenue d'un débat, sans vote, sur la situation grecque à l'Assemblée nationale, qui devrait avoir lieu dès mercredi.

+ VIDEO - « Tsipras doit prendre ses responsabilités aujourd'hui à l'Eurogroupe et engager la Grèce sur la voie des réformes », a déclaré le Premier ministre sur RTL. Il ne voit toutefois pas de sujet tabou sur la dette. Un débat aura lieu à l'Assemblée nationale mercredi.

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Une soirée grave, sous haute tension. Comme une veillée d'armes.