TRIBUNE - Après l’impasse du gouvernement d’Alexis Tsipras, porté au pouvoir en 2015 par une coalition d’extrême gauche, la Grèce a su relever la tête grâce à l’émergence d’une droite revigorée, celle de l’actuel premier ministre Kyriakos Mitsotakis. Un modèle qui devrait inspirer la France, estime…
C'est l'histoire d'un pays où, un mois après la dissolution du Parlement par son dirigeant de centre droit, l'extrême gauche s'accaparait le pouvoir. Un pays où des apparatchiks socialistes, mus par un mélange toxique d'arrivisme et d'opportunisme, étaient prêts à trahir leur héritage et leurs valeurs en s'alliant avec un parti aux relents antisémites et communautaristes. Un pays où l'effondrement des services publics n'avait d'égal que la gabegie budgétaire des gouvernements successifs. Un pays dont le peuple était pris en étau entre des élites mondialisées qui ne voyaient plus dans leur terre natale qu'un lieu de villégiature et une part croissante de la population qui rejetait toute forme d'autorité. Un pays dont les parents se demandaient s'il offrait encore un avenir à leurs enfants. Au soir du 26 janvier 2015, la Grèce était ce pays