La chambre du conseil de Bruxelles a décidé, jeudi soir, le maintien en détention préventive d'Eva Kaili, de Marc Tarabella et de Pier Antonio Panzeri, tous trois inculpés et placés sous mandat d'arrêt dans l'enquête sur des faits de corruption présumés au sein du Parlement européen. La décision concernant Marc Tarabella est tombée peu après l'annonce de la détention d'Eva Kaili et Pier Antonio Panzeri.
La chambre du conseil n'a donc pas suivi la demande des avocats d'Eva Kaili, l'ancienne vice-présidente du Parlement européen. Ceux-ci avaient demandé sa remise en liberté, éventuellement moyennant certaines conditions, voire la possibilité pour elle d'exécuter sa détention provisoire sous la modalité du bracelet électronique.
"Notre cliente est dans une situation très difficile. Elle est séparée de son enfant depuis plus de deux mois", avait déclaré jeudi en fin d'après-midi Me Sven Mary. "Elle n'est pas seulement la vice-présidente du Parlement européen, elle est aussi une femme et il ne peut être fait d'elle une sorte de symbole. Si les conditions d'application de la...