«», hurle un habitant. La colère est à son comble dans la petite station balnéaire d'Asimnio, au nord de l'île grecque d'Eubée, en proie aux flammes depuis une semaine.
Les femmes sont montées sur les toits, hurlent et pleurent, interpellent les hélicoptères qui survolent le village mais ne s'arrêtent pas. Les hommes sont descendus dans la rue, et tous refusent d'évacuer malgré les flammes qui s'approchent inexorablement. «», s'emporte Dimitri en montrant un camion de pompiers slovaques.
Le manque de moyens très critiqué
Comme la plupart des habitants de ce petit village accroché à la mer, à quelques encâblures de Pefki, d'où les habitants sont évacués par la mer, le jeune Grec fustige le manque de moyens et d'effectifs des pompiers de son pays. Sur les 870 soldats du feu déployés sur le nord d'Eubée, beaucoup sont venus de Chypre, Slovaquie, Pologne, Serbie, Ukraine et Roumanie, selon les services d'incendies grecs.
L'ordre d'évacuer Asimnio, à l'instar de dizaines de villages du nord de cette langue de terre boisée et montagneuse à l'est d'Athènes, a été donné ce mardi après-midi. En huit jours, le feu y a déjà détruit des centaines de maisons...