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La douloureuse conversion de Tsipras au réalisme

Published in Le Monde on
L'ancien premier ministre et leader du parti Syriza, Alexis Tsipras, quelques minutes avant un débat télévisé avec le leader de Nouvelle Démocratie, le 14 septembre.
Légende

L'ancien premier ministre et leader du parti Syriza, Alexis Tsipras, quelques minutes avant un débat télévisé avec le leader de Nouvelle Démocratie, le 14 septembre.

En sept mois de gouvernement, il a déjà pris quelques années (et quelques kilos). Son sourire est désormais plus tendu et illumine moins son visage. Alexis Tsipras est à nouveau en campagne pour les élections législatives du dimanche 20 septembre, mais il a dû laisser en chemin une bonne partie des thèmes qui avaient fait son succès.

« L'espoir » qu'incarnait l'arrivée de Syriza au pouvoir a disparu des affiches électorales. Le renouveau de la gauche européenne s'est enlisé dans les interminables et violentes négociations avec l'Union européenne. Et le grand combat contre l'austérité s'est achevé après la signature d'un troisième mémorandum avec les créanciers du pays.

Reste à Alexis Tsipras la carte de la jeunesse et l'opposition aux partis du passé? qui l'ont pourtant soutenu au moment de voter le mémorandum en août. Il essaie de convaincre les électeurs que son application sera moins douloureuse pour les plus pauvres avec un gouvernement Syriza. « Nous utiliserons chaque fenêtre possible pour alléger les effets de ce mémorandum », assure Yiannis Burnous, responsable des relations internationales du Syriza.

Poignard dans le dos

Etrange...

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