Neuf jours. C'est le laps de temps qui sépare l'annonce surprise d'Alexis Tsipras, dans la nuit du vendredi 27 au samedi 28 juin, de soumettre au vote des Grecs le plan de réformes proposé par les créanciers du pays, de la tenue de cette consultation populaire, le 5 juillet. Un délai trop court pour le Conseil de l'Europe : « Il n'y a pas de possibilité d'avoir une observation internationale », a avancé le porte-parole du secrétaire général de l'institution.
« Les questions d'un référendum doivent être très claires et compréhensibles », a par ailleurs argué Daniel Höltgen, estimant que ce n'était pas le cas à ce stade. Réponse stoïque d'Athènes : les électeurs sont appelés à se prononcer sur un texte précis, qui, de toute manière, a d'ores et déjà été inscrit au Journal officiel après son adoption par le Parlement, samedi.
Qu'importe si, dans les faits, l'enjeu réel du référendum de dimanche semble bien confus dans la tête des Grecs : oui ou non à la monnaie unique ? Oui ou non au maintien du pays dans l'Union européenne ? Oui ou non au gouvernement actuel ? Le scrutin aura bien lieu, a réaffirmé mercredi 1er juillet lors d'une...