Alors qu'une rupture des négociations entre la Grèce et ses créanciers est intervenue samedi 27 juin à Bruxelles, le président de la République n'a pas caché sa déception quant à la situation. "Je regrette ce choix", a ainsi déclaré François Hollande dans la cour de l'Elysée, tout en précisant "que nous étions tout près d'un accord".
Dans sa courte allocution, le chef de l'État a toutefois tenu à adresser un message aux marchés : "Il y a des inquiétudes qui peuvent exister sur les marchés". Mais "des mesures très importantes ont été prises depuis plusieurs mois pour consolider la zone euro", a assuré le président, précisant :
"L'union bancaire en a été le résultat, pour faire en sorte qu'il y ait plus de cohésion dans la zone euro et plus de moyens de faire face à toute spéculation."
Quant à un éventuel impact de la crise grecque sur la France, le chef d'Etat a assuré que l'économie française n'avait rien à craindre :
"Aujourd'hui, l'économie française est robuste, bien plus robuste qu'il y a quatre ans et elle n'a rien à craindre de ce qui pourrait se produire".